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Dossier Spécialité athlétisme L1 staps

Mémoire : Dossier Spécialité athlétisme L1 staps. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2019  •  Mémoire  •  1 962 Mots (8 Pages)  •  1 822 Vues

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Dossier d’Athlétisme, préparer un 1500m

Sommaire:

Introduction page 3

Les différents types d’exercices test page 3 à 5

Mes objectifs page 6

Mes progrès page 6 à 7

Bibliographie page 8

L’objectif de ce dossier est d’évaluer mes capacités afin de pouvoir me créer des séances d’entrainement personnalisées en vue d’un test final qui sera un 1500m. Le 1500m est une course longue qui sollicite la filière aérobie de notre organisme. Un exercice physique quel qu’il soit sollicite une filière énergétique, le type d’exercice détermine la filière sollicitée, il en existe trois , la filière anaérobie alactique, la filière anaérobie lactique et la filière aérobie. Cette dernière est celle qui possède la puissance maximale la moins élevée néanmoins elle permet des efforts de longue durée puisque sa capacité est presque illimitée. En effet, la production d’énergie dans cette filière se fait grâce à des substrats que l’on trouve en très grande quantité dans notre corps. Afin de mettre au point des séances d’entrainement, nous allons nous appuyer sur trois différents types d’exercices qui nous permettent d’obtenir un grand nombre d’informations nécessaires.

Tout d’abord, le premier exercice a pour but de déterminer mon seuil aérobie. Le seuil aérobie est définie par Fredéric Aubert et Thierry Choffin dans leur ouvrage intitulé Les courses comme « la zone critique d’intensité d’effort aérobie à partir de laquelle la concentration d’acide lactique dans le sang n’est plus linéaire, alors que l’effort augmente ». Le seuil aérobie est associable à une « limite en deçà de laquelle l’effort est qualifié d’aérobie pur au regard de la faible concentration de lactate dans le sang », à ce seuil la concentration en lactate dans le sang est de 2 mmol/L. En dessous de ce seuil on considère que l’athlète ne travaille plus, son corps n’est plus sollicité. Pour atteindre une telle concentration il faut que notre coeur batte à une fréquence cardiaque de 140 battements par minute. La connaissance de ce seuil permet d’avoir des repères concrets permettant de structurer l’entrainements, ici nous avons associé le seuil aérobie à une vitesse en minute par kilomètre.

Le test réalisé pour déterminer notre seuil aérobie était un footing durant lequel nous avons régulé notre fréquence cardiaque à 140bpm.

Voici la courbe représentative de mon effort:

Sur cette courbe nous avons le trait rouge qui correspond à la fréquence cardiaque, le trait bleu à l’allure moyenne, les pointillés rouges à la fréquence cardiaque moyenne et en pointillé bleu à l’allure moyenne.

La fréquence cardiaque n’est pas très stable néanmoins la fréquence cardiaque moyenne est de 143 battements par minute, nous pouvons donc nous baser sur ces courbes pour déterminer mon seuil aérobie. La vitesse de course pour laquelle ma concentration de lactate est de 2mmol/L correspond à mon allure moyenne soit 8’32’’ en min/km (soit à peu près 7,18 km/h). Cette vitesse n’est pas très bonne afin de l’améliorer il faudrait faire des footing de longue durée (entre 20min à 2h30) avec une intensité de l’effort entre 70 et 80%.

Ensuite, le deuxième exercice est un test de VMA (vitesse maximale aérobie) appelé test de Léger-Boucher. La VMA est décrite par Robert Cordelette dans son ouvrage La course à pied comme « l’intensité de travail fournie au cours d’un effort, dont la dépense énergétique correspond très exactement à la consommation maximale d’oxygène, cette consommation atteignant alors un plateau de saturation». Connaitre sa VMA est essentiel pour construire des séances d’entrainement dans le but de préparer une course longue en effet on se base sur cette vitesse pour déterminer des allures personnelles, sachant que la VMA équivaut à une intensité d’effort de 100%.

Voici la courbe représentative de mon test de VMA:

Ce test a révélé que j’ai une VMA de 13,8, ce n’est pas une valeur très élevée, nous verrons par la suite, en fonction de mon objectif, s’il est nécessaire de l’augmenter. Sur la courbe on observe nettement une augmentation de ma vitesse de course de manière simultané avec ma fréquence cardiaque. Un test de VMA est un effort progressif et maximale partant d’une intensité faible. Selon Aubert et Choffin, lors q’un tel exercice la fréquence cardiaque évolue en trois étapes. Lors de la 1ère étape l’intensité de l’effort est faible par conséquent la fréquence cardiaque est instable. On observe sur la courbe de mon test que, en effet, pendant toute la 1ère partie de ma course ( de 0 à 3min30) ma fréquence cardiaque varie beaucoup. Celle-ci n’est donc pas un indicateur fiable d’effort. Lors de la 2ème étape, l’intensité est moyenne et la fréquence cardiaque doit augmenter de façon linéaire simultanément avec l’intensité de l’effort, cette étape est repérable sur ma courbe à partir de 3min30 jusqu’à la fin de l’exercice. La 3ème étape est observable lors d’un effort à une intensité maximale, donc à un pourcentage de 100% de ma VMA. On ne peut pas observer cette étape sur ma courbe puisque lorsque j’atteint ce pourcentage j’arrête mon effort celui-ci étant trop intense.

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