Comment l’enseignant peut-aider l’enfant à améliorer sa course ?
Documents Gratuits : Comment l’enseignant peut-aider l’enfant à améliorer sa course ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar terran87 • 19 Février 2015 • 2 669 Mots (11 Pages) • 1 859 Vues
INTRODUCTION
Apprendre aux élèves à courir peut paraître ridicule tant cet acte semble inné. L’enfant qui arrive à l’école sait marcher, courir, sauter… il se montre autonome. Cependant, ses mouvements manquent de précision. C’est pourquoi l’enseignement de la course est une activité traditionnelle de l’éducation physique et sportive à l’école primaire.
L’enseignant doit donc l’aider à développer ses capacités grâce à des situations pédagogiques. Il doit ainsi l’aider à s’améliorer et lui permettre d’évaluer ses progrès.
La question qui se pose alors consiste à se demander comment l’enseignant peut- aider l’enfant à améliorer sa course ?
Dans cet exposé nous commencerons notre analyse par une définition de la course de vitesse. Puis nous verrons successivement les éléments constitutifs de cette activité et son rapport avec l’élève.
I - QU’EST-CE QUE LA COURSE DE VITESSE ?
Le mot athlétisme vient du grec athlos qui signifie combat. C’est une des plus anciennes pratiques sportives qui remontent à l’Antiquité : en effet, des courses et des concours de sauts organisés lors des funérailles de Patrocle sont décrits dans L’Iliade (Homère, IXème siècle avant JC). A l’origine, ce sport était uniquement destiné à développer les qualités physiques des guerriers. De nos jours, il est devenu le premier sport olympique.
Il se fonde sur les activités les plus naturelles qui soient : courir, sauter, lancer. Il s’agit là de créer une performance pour réduire le temps, étendre l’espace et /ou se comparer à des concurrents. C’est une activité codifiée et individuelle.
Ce sport permet de :
- développer les ressources physiologiques (filières énergétiques : anaérobie alactique, aérobie) et les capacités physiques (force et souplesse). Elles font partie de notre patrimoine génétique.
- Développer les habiletés motrices : coordination (principes mécaniques liés à l'utilisation des segments libres, dissociation train inférieur et train supérieur), équilibre, ressources informationnelles (réagir à un signal, appréciation des distances, des vitesses, de l'équilibre, maîtrise du corps dans l'espace...), le rythme, vitesse (création, entretien, restitution, continuité)... Ces habiletés sont le résultat d’apprentissages.
- Développer des stratégies individuelles et collectives.
En athlétisme, quel que soit la discipline pratiquée, la réussite n’est jamais le fruit du
hasard. Elle s’acquiert – ou plutôt se conquiert – au prix d’une longue patience, celle des
nombreuses heures d’entraînement nécessaires pour progresser, pour repousser sans
cesse ses limites.
La course de vitesse est une des épreuves reine de l’athlétisme. Elle consiste à courir le plus rapidement possible sur une courte distance. Elle représente une succession de foulées.
La « vitesse » fait appel à des notions de vitesse et de résistance. La première est une aptitude innée, alors que la seconde relève d’un travail technique et régulier qui permet de maintenir plus longtemps la vitesse maximale.
II - ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’ACTIVITE
A- L’échauffement.
Dans toutes activités sportives, l’échauffement est indispensable. En effet, les élèves vont être sollicités dans l’ensemble de leurs ressources et la recherche de l’efficacité ne peut faire l’économie d’une mise en train cohérente.
L’échauffement peut se définir comme un « protocole d’exercice ou de traitement préliminaire à une séance d’activité physique permettant d’amener le sujet dans des conditions optimales (physique, physiologique et psychologique), en vue de réaliser la performance la plus élevée possible. »
Cet échauffement doit être lent et progressif et ne doit, en aucun cas, fatiguer le sportif.
Il vise la préparation musculaire et articulaire du corps ainsi que l’activation des grandes fonctions circulatoire et respiratoire.
Il permet :
- d’élever la température du corps, de favoriser l’efficacité de la contraction et du relâchement musculaire ;
- d’augmenter l’irrigation sanguine et la ventilation pulmonaire accélérant ainsi le transport d’oxygène.
- d’améliorer les performances grâce à l’augmentation de la vitesse de contraction du muscle, de la puissance développée et de la capacité de travail physique.
L’échauffement a aussi pour but :
- la sécurité physique du sportif. Il évite ainsi les accidents articulaires et musculaires.
- l’efficacité : le sportif est prêt à accomplir une séance d’entraînement dans de bonnes conditions physiques.
- une bonne concentration et une motivation qui permettent d’entrer tout de suite dans la séance avec efficacité.
B- La technique de course.
Il s’agit d’atteindre sa vitesse maximale en un court laps de temps. La durée de l’effort maximal d’un sprinter pour le 100m est d’environ dix secondes ; l’athlète doit donc maîtriser son énergie afin de garder assez de puissance pour les derniers mètres.
Pour mener à bien sa course, le coureur doit ainsi concilier la fréquence et l’amplitude de la foulée.
La course débute par une attitude de déséquilibre propre à un départ accroupi dans les starting-blocks (les cales de départ adoptées en 1928). Ainsi, les plantes des pieds prennent un point d’appui solide pour la poussée oblique des jambes. La technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite des starting-blocks et de rechercher d’entrée l’amplitude optimale de la foulée en assurant, grâce à la jambe d’appui, une bonne poussée.
La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au-delà de la ligne d’arrivée. Cette vitesse sera donc fonction de l’amplitude et de la fréquence des foulées (longueur et nombre d’appuis par unité de temps).
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