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Biographie de Francis Ponge - poète français

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Par   •  24 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  1 076 Mots (5 Pages)  •  884 Vues

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Ponge

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Francis Ponge est un poète français, né à Montpellier le 27 mars 1899 et mort au Bar-sur-Loup, Alpes-Maritimes, le 6 août 1988.

Il est inhumé au cimetière protestant de Nîmes. Son épouse est décédée le 5 août 2006 à 94 ans.

Sommaire

Jeunesse et formation

Le « drame de l'expression »

Le projet du Parti pris des choses

Réception et dépassement du Parti pris des choses

Pour un Malherbe, foyer d'une œuvre complexe

Priorité à l'exactitude

Naissance perpétuelle de la parole : l’objeu et l’objoie

Œuvres

Prix et décorations

Voir aussi

Bibliographie

Œuvres mises en scène

Lien externe

Notes et références

Jeunesse et formationModifier

En 1900, la famille Ponge s’installe à Avignon, où nait Hélène, sœur de Francis, le 27 septembre. Pendant neuf ans, les Ponge mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d’Avignon : parcs, villégiatures à la montagne, gouvernantes et précepteurs. En 1908, il entre en classe de septième au lycée Frédéric-Mistral. En 1909, Armand Ponge est muté à Caen. Francis est scolarisé au lycée Malherbe jusqu’au baccalauréat. Il est un élève brillant, mais dissipé. Les vacances sont partagées entre les plages normandes et la maison paternelle à Nîmes.

En 1913, il voyage aux Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Uni avec son oncle paternel, professeur au lycée Condorcet à Paris, et sa tante[1]. Premiers intérêts pour la politique. En 1914, l’approche de la guerre interrompt ses vacances d’été en Thuringe. Il travaille dans un hôpital militaire caennais à la fin de l’été. Il suit à Paris une manifestation organisée par Maurice Barrès. Il entre en classe de rhétorique et découvre le Littré, lit Lucrèce, Horace, Tacite, les symbolistes. C’est une période de dandysme et des premiers poèmes.

En 1915, il obtient la meilleure note de l’académie en philosophie pour une dissertation sur L’art de penser par soi-même. Il décide de s’engager après la mort d’un cousin au front ; une crise d’appendicite aiguë l’en empêche.

En 1916, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il publie son premier sonnet dans la Presqu’île no 4 (octobre) sous le pseudonyme de Nogères. Il se réclame de Barrès en art comme en politique.

En 1917, il mène en parallèle des études de droit et de philosophie. Il participe aux manifestations patriotiques de la jeunesse barrésienne contre le défaitiste Caillaux au cours inaugural de Victor Basch en Sorbonne, mais s’intéresse malgré tout à la Révolution russe.

En 1918, il est reçu au baccalauréat de droit, admissible en licence de philosophie, mais reste muet à l’oral : recalé. Il est mobilisé dans l’infanterie à Falaise, puis au G.Q.G. des Armées françaises à Metz. Il lit Nietzsche (La Naissance de la tragédie).

En 1919, il suit le G.Q.G. à Chantilly, et contracte la diphtérie. Il passe sa convalescence dans la villa d’Henry Bataille, où il écrit la Promenade dans nos serres, premier texte où apparaît le matérialisme logique. À Strasbourg, avec Gabriel Audisio, Jean Hytier, il prépare

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