Paris - Londres ; immigration

Paris-Londres retrace l’évolution de la musique entre ces deux villes des années 1960 aux années 1980 (mise en scène de manière chronologique). Cette exposition montre l’influence de la musique sur la société de l’époque. On peut y trouver des photos, des vidéos ainsi que des affiches, des instruments et des costumes. Plus de 600 œuvres d’art sont regroupé ici.

Dans cette exposition, on pourra retrouver : l’affro jazz de Ray Lema, le reggea de Bob Marley, le hip hop de Sidney, le R&B de Soul II Soul….

Nous pouvons nous poser la question suivante : « en quoi cette exposition montre que l’artiste inscrit sa création personnelle dans un contexte collectif ? »

Dans une première partie, nous allons voir ce qu’apportent ces immigrations, et dans une seconde partie, nous parlerons de l’objectif de ces musiques.

Les immigrés viennent de différentes colonies britanniques. Les algériens par exemple, viennent en France entre 1954 et 1962.

En 1960, le rock n roll fait son apparition et s’affirme comme la musique d’une génération. Cependant, le rock n roll est perçu comme dangereux car il est associé à la peur. Cette association entre jeunesse et violence est également lié au fait que le rock n roll représente la culture afro américaine qui est perçu comme « pervertissant » la jeunesse. En effet, les jeunes cherchent leur identité et leurs moyens de s’exprimer à travers la musique. Les jeunes sont très concernés par le multiculturalisme qui revendique entre autres le rapport de force avec la police. A Paris, les rapports de police rédigés après le concert de la Nation – qui étais un concert qui a réunis 200 000 personnes pour l’anniversaire du magazine « salut les copains » –  font apparaitre l’inquiétude des services d’ordre. A Londres, c’est la beatlemania (terme apparu à la fin de l’année 1963 pour désigner l’engouement des fans a l’égard du groupe de musique britannique : les beatles) qui marque les esprits.

Des évènements sont ainsi organisés pour célébrer et apaiser les tensions liées entre les immigrés et la communauté et à la bonne intégration des immigrés en Angleterre. Parmi ces évènements, on peut retrouver le très célèbre carnaval de Notting Hill qui a toujours lieu 1 fois par an – Ce carnaval fut nommé par les immigrés noirs venus des Caraïbes qui représentait une forte population dans le quartier. La première édition eut lieu en 1966.

Après la seconde guerre mondiale, le pays connaissait une économie au plus bas. L’idée la plus pertinente étais de faire venir des gens des colonies pour combler les emplois vacants. C’est en 1948 que l’Acte de citoyenneté est apparu ce qui a permis à tout ressortissant de l’empire de vivre et travailler en métropole sans visa. Cet acte a permis à 136 000 individus des pays du Commonwealth de venir en Angleterre contre 3 000 en 1953.

        Nous avons pu voir que les jeunes s’expriment à travers la musique et expriment leurs créations personnelles dans un contexte historique et politique. Nous allons maintenant parler de l’objectif et du message à faire passer à travers ces musiques.

Les messages principaux, et que presque toutes les chansons ont en communs, sont la revendication contre le racisme et la lutte contre les droits des immigrés. En Angleterre, la loi sur les relations raciales était la première loi britannique à traiter l’interdiction des discriminations raciale en 1965. Par ailleurs, en 1968, un député britannique du nom de Enoch Powell a vivement suscité les critiques en promettant une marre de sang (d’où le nom de son discours « Rivers of Blood ») si l’immigration du Commonwealth n’étais pas plus limité. Une campagne (nommé Rock Against Racism) a notamment été fondé en réponse aux commentaires et gestes ouvertement racistes.

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