Synthese De Documents Le Sport

Le sport est un phénomène qui prend sans cesse de l’ampleur dans notre société. En club, pour le plaisir mais surtout à la télévision, il est présent dans la vie de chacun. Cependant, l’engouement autour du succès de ces compétitions sportives nous pousse à nous demander quelle relation existe entre le sport et l’argent. Quatre documents traitent de ce thème : Le sport, petit abécédaire philosophique d’I. Queval, L’argent doit être au service du sport et pas l’inverse, inteview de C. Jouanno, L’homme qui rit de V. Hugo et enfin une carricature de la marque Nike. Nous verrons donc dans un premier temps la place qu’occupe l’argent dans le sport, puis on se demandera comment cette notion d’argent s’est implantée dans la vie sportive.

Les quatres documents permettent dans un premier temps d’étudier et de mesurer l’importance qu’a l’argent dans le sport.

Il apparaît tout d’abord que la notion d’argent et celle de sport soient complémentaires. C’est ce qu’explique I. Queval dans Le sport, petit abécédaire philosophique en montrant l’argent comme dévalorisant pour le monde du sport. En effet, la conception économique des compétitions a prit le dessus sur la conception idéaliste que l’on pourrait s’en faire. Autrement dit, on s’intéresse désormais davantage à la victoire d’un athlète qu’à la beauté du sport qu’il pratique. C. Jouanno est de cet avis puisqu’elle dénonce, dans une interview pour Le Figaro, le sport au service de l’argent alors que la logique voudrait le contraire. L’importance de l’argent semble menacer tous les sports et la corruption autour des paris sportifs se développer sans cesse La carricature anglo-saxone de la marque Nike, qui dénonce à la fois le travail des enfants et le bénéfice à tout prix, nous montre que la seule chose qui compte est de gagner toujours davantage. Le sport perd peu à peu sa notoriété puisque les sportifs professionnels apparaissent à la télévision dans des publicités, où ils n’exercent aucune activité physique. V. Hugo illustre, dans L’homme qui rit, la relation malsaine qui uni le sport et l’argent. Il y raconte le déroulement des combats à mort où le vainqueur faisait gagner de l’argent à ceux qui avaient parié sur lui. Humainement, le match devrait s’arrêter quand le perdant est en incapacité physique d’achever le combat ; cependant, il continue pour l’argent.

De plus, on constate l’omniprésence de l’argent dans le sport. Tout est désormais permis, il est possible de se faire de l’argent en pariant sur n’importe quel sportif, n’importe quelle compétition, n’importe quel sport. Premièrement, I. Queval se prononce sur le fait que désormais toute activité relative au sport nécessite une énorme dépense : les Jeux Olympiques et ses récompenses aux vainqueurs, les spots de publicités, les salaires et les primes des sportifs de haut niveau, etc. Même si C. Jouanno pense que le football est le sport le plus médiatisé et donc celui pour lequel le plus d’argent circule, elle constate que les paris sportifs et leur facilité d’accès, notamment pour les paris en ligne, contaminent petit à petit tous les sports. Le texte de V. Hugo illustre bien ces propos puisque sont histoire se déroule autour des paris sur un combat de boxe, et la caricature de Nike dénonce l’argent qui circule pour vendre et promouvoir la marque.

Que l’argent et le sport ne fassent plus qu’un soit un fait, il est également intéressant de se demander si les dites sommes d’argent ne sont pas un peu trop énormes et, au final, absurdes. I. Queval exprime tout d’abord le fait que l’énormité des sommes dépensées pour payer les sportifs professionnels suscitent une véritable incompréhension auprès du public et compare le salaire d’un de ces athlètes au montant du SMIC, la différence entre les deux semble impensable. Dans L’homme qui rit, les riches

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