L'economie Du Sport

2010, les ventes d’articles de sports et de services associés sont restées au point mort pour la troisième année consécutive. Les entreprises de sport ont encore évolué dans un contexte économique marqué par des incertitudes tant du côté des investissements des entreprises que des dépenses d’équipement des ménages. L’année écoulée a été particulièrement contrastée d’un semestre à l’autre : les effets de la météo ont desservi les collections printemps-été et stimulé l’écoulement des collections automne-hiver. En outre, la baisse d’activité de janvier 2010, confirmée en 2011, constitue pour la FPS un signe que la multiplication des périodes de « soldes flottants » risque à terme d’enlever toute pertinence aux soldes nationaux.

Côté vêtements et chaussures de sport, les ventes 2010 ont renoué avec la croissance autour de +2%, particulièrement grâce aux bonnes performances du quatrième trimestre et une météo favorable aux ventes de vêtements/chaussants chauds et de protection. Cette performance situerait le sport au-dessus de la tendance du marché de l’habillement (-2,3% en 2010 selon l’IFM).

Côté matériel, la saison de ski 2009/2010 s’est particulièrement bien comportée, tandis que les ventes de vélos et de leurs accessoires ont donné des signes de ralentissement (-3,5% en valeur (4)).

Côté circuits de distribution, les spécialistes se maintiennent autour de +1% comme en 2009, et portent ainsi leur part de marché à 78%. Enseignes intégrées (5) et enseignes du commerce associé (6) ressortiraient respectivement autour de 0% et +5%. Chez les non-spécialistes, la tendance est encore nettement orientée à la baisse autour de -2,5%, après -5,5% en 2009. Ce sont les grandes surfaces à dominante alimentaire qui enregistreraient le plus fort recul (autour de -6%). L’équipement de la personne (magasins de prêt-à-porter, chausseurs, grands-magasins…) rétablit l’assiette et renoue avec la croissance autour de +3%.

Le prix moyen de l’article de sport continue de reculer, dans des proportions toutefois maitrisées et dans un contexte de fréquentation des points de vente soutenu par des opérations commerciales plus fréquentes

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