Dyspraxie développementale
Dissertation : Dyspraxie développementale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MaxTurner • 4 Février 2017 • Dissertation • 1 640 Mots (7 Pages) • 876 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
Travail pratique 2
Compte rendu critique
Travail présenté à :
Mme France Simard
Dans le cadre du cours
Développement moteur
Kin3740
Par
Mélissa Beckers(BECM27547905)
Maxime Turner (TURM08128401)
Christopher Mercier-Bonneau (MERC07019101)
17 décembre 2015
Table des matières
1- Introduction: L’auteur et le contexte 3
2- Dyspraxie développementale 4
3- Critique 6
4- Conclusion - Appréciation générale 7
Références 8
1- Introduction: L’auteur et le contexte
Référence : « Neuropsychologie de l'enfant - F.Lussier, J. Flessas - Editions Paris Dunod – p.266-296 – 2009, 2e édition»
La dyspraxie développementale est un sujet encore méconnu et parfois confondue avec l'apraxie. Pourtant plusieurs enfants présentent ce diagnostic et les symptômes qui s'y rattachent. Ce trouble touche beaucoup d’enfants et les conséquences peuvent être importantes tout au long de leur vie. Pour un enfant dyspraxique, il peut être très difficile de suivre la cadence soutenue que l'on retrouve dans les milieux scolaires. Comme spécialiste de la motricité humaine, il est plus qu'important de bien comprendre le développement d'une dyspraxie développementale afin de conseiller les intervenants gravitant dans l'entourage des enfants dyspraxiques.
Les auteures Francine Lussier et Janine Flessas sont toutes deux neuropsychologues. Dr. Lussier détient une maîtrise en éducation et une maîtrise en psychologie de l’université du Québec à Montréal. Elle détient aussi un doctorat en neuropsychologie. Elle a travaillé au sein de l’hôpital Sainte-Justine de Montréal pendant une quinzaine d'années ainsi qu’au Centre de rééducation d’approche neuropsychologique (CRAN). Elle a aussi fondé le centre d’évaluation neuropsychologique d’orientation pédagogique (CENOP) à Montréal en 2001. Ses principaux champs d'intérêts sont sur les neuropathologies du développement, sur les troubles d'apprentissage et de comportement ainsi que sur le développement d’outils d’évaluation en neuropsychologie du développement. Quant à elle, Madame Janine Flessas a également travaillé à l’hôpital Sainte-Justine de Montréal pendant plus de vingt-huit ans au service de neuropsychologie et de pédopsychiatrie. Présentement retraitée, Mme Flessas a été directrice à la clinique du CENOP et co-auteur des EVAC (épreuves verbales d’aptitudes cognitives, pour les enfants de 4 à 8 ans et de 9 à 15 ans). Ce document s'adresse aux parents, aux enseignants, aux psychoéducateurs et autres, qui peuvent s’y référer afin de connaître l’étiologie de ce trouble et intervenir adéquatement auprès de ces enfants.
2- Dyspraxie développementale
Dyspraxie développementale et l'étiologie neurologique
Dans un premier temps, il est important de faire la différence entre l'apraxie et la dyspraxie développementale. Ce sont deux troubles moteurs mais où l'on trouve certaines nuances. Selon Lussier et Flessas 2009, l'apraxie se distingue par la difficulté à effectuer des mouvements déjà acquis alors que la dyspraxie développementale s'exprime dans la difficulté d'acquérir des gestes complexes. Dans la dyspraxie congénitale ou développementale il apparait rarement la présence d'une lésion. (Lussier et Flessas 2009) Par contre, selon Gubbay 1975, on trouve une forte incidence de "CAT scan" anormaux [...] chez les enfants dyspraxiques dont la cause la plus fréquente serait la conséquence d'une anoxie à la naissance. De plus, Cermark 1985 démontre que le sous-développement du cervelet provoque la maladresse chez l'animal. Finalement, Cermark et al. 1990) ont démontré que les enfants avec des problèmes d'équilibre et de coordination continuent de présenter de telles difficultés motrices durant l'adolescence et l'âge adulte. Il est donc difficile d'évaluer la dyspraxie en considérant seulement un modèle lésionnel.
Dyspraxie développementale et l'étiologie neuropsychologique
Depuis les années 60, plusieurs auteurs ont tenté d'expliquer les causes de ce trouble considérant qu'une cause purement neurologique est difficile à démontrer. Selon Ayres 1972, la dyspraxie reposerait principalement sur l'activité neuronale qui précède le mouvement. Il s'agirait d'un trouble d'intégration sensorielle, provenant le plus souvent de la perception tactile, qui empêcherait l'enfant de construire une carte cognitive. (Ayres 1972) Dewey 1995 quant à elle, défend l'idée que la dyspraxie résulterait d'une perturbation conceptuelle au niveau de la connaissance gestuelle. Contrairement au modèle de Ayres, les difficultés ne seraient pas d'ordre perceptivo-motrices mais plutôt dans la représentation abstraite d'un geste. (Lussier et Flessas 2009)
Mazeau 1995 considère que les dyspraxies touchent forcément les fonctions de planification et de pré-programmation des gestes volontaires. Elle décrit donc 5 types de dyspraxie, la dyspraxie constructive visuo-spatiale, la dyspraxie constructive non visuo-spatiale, la dyspraxie idéatoire, la dyspraxie idéomotrice, et la dyspraxie de l'habillage. (Lussier et Flessas 2009) Finalement, Cermark établit une nouvelle classification des dyspraxies intégrant les modèles précédemment cités. Elle distingue deux grands groupes de dyspraxie: les troubles de planification motrice [...] et les troubles d'exécution des tâches motrices. (Lussier et Flessas 2009)
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