Dossier handisport

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’OUEST | ANGERS

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Titre du dossier : Le handicap dans le sport

Matière : Projet personnel et professionnel de l’étudiant

Niveau : Licence 1 Psychologie

A l’intention de Doisneau Nadège

Session : Avril 2021

Chupin Laura

Faculté SHS

Maine-et-Loire

Année Universitaire : 2020-2021

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CHARTE DE NON PLAGIAT

Protection de la propriété intellectuelle

Tout travail universitaire doit être réalisé dans le respect intégral de la propriété intellectuelle d’autrui. Pour tout travail personnel, ou collectif, pour lequel le candidat est autorisé à utiliser des documents (textes, images, musiques, films etc.), celui-ci devra très précisément signaler le crédit (référence complète du texte cité, de l’image ou de la bande-son utilisés, sources internet incluses) à la fois dans le corps du texte et dans la bibliographie. Il est précisé que l’UCO dispose d’un logiciel anti-plagiat dans lms.uco.fr, aussi est-il demandé à tout étudiant de remettre à ses enseignants un double de ses travaux lourds sur support informatique.

Cf. « Prévention des fraudes à l’attention des étudiants »

Je soussigné(e), Chupin Laura, étudiant(e) en L1 de psychologie m’engage à respecter cette charte.

Fait à Belligné, le 08/03/2021

Le handisport, une évolution de la société

La question du handicap dans notre société est très importante mais reste malheureusement encore tabou. Entre moqueries, jugements et critiques il est difficile de pouvoir s’intégrer correctement. Les mentalités ne changeront pas sans volonté, elles ne changeront pas si les personnes ne le décident pas. J’ai décidé de travailler et particulièrement de m’informer sur le handicap dans le sport, mais ça m’a permis de pouvoir mesurer la chance que nous avions d’être en « bonne santé ». En effet, le sport a une place importante dans ma vie, c’est l’une des raisons pour laquelle je souhaitais approfondir ce thème. La deuxième raison, c’est parce que j’ai pu découvrir en décembre lors d’un séjour adapté en tant qu’animatrice, à quel point ils aimaient la vie, à quel point ils tenaient à cette vie et à quel point ils étaient courageux. Au départ je n’avais pas réellement de questions, je désirais seulement en apprendre davantage sur les différents types de handicaps, les mesures prises par le gouvernement, quels sont les dispositifs mis en place pour qu’une personne paraplégique par exemple, puisse pratiquer le sport qui la passionne, quels sont les bienfaits physiques et psychologiques et quel est le message porté par les sportifs de haut niveau.

Tout d’abord, il y a différents types de handicaps : handicap mental, handicap sensoriel, handicap moteur, handicap psychique et les diverses maladies invalidantes. Pour une partie des personnes en situation de handicap, le sport est souvent l’un des premiers vecteurs de rééducation fonctionnelle, pour d’autres il s’agit d’un outil qui contribue à l’autonomie. L’enjeu principal de la mission sport et handicaps est de favoriser le développement des activités physiques et sportives pour des personnes en situation de handicap au sein des associations sportives. Le ministère mène une politique ambitieuse en direction des sportifs en situation de handicap de haut niveau avec l’instauration d’une mission « sports et handicaps » au sein de tous les sports, dans l’objectif d’assurer la mise en œuvre des orientations ministérielles. 60% des fédérations dites « valides » ont nommé un (e) responsable de la mission « sport et handicaps ». De plus, depuis la médiatisation des Jeux Paralympiques, il est possible d’avoir le statut de sportif de haut niveau pour tout sportif indépendamment du type de handicap.

Tout comme les personnes valides, le sport présente de nombreux avantages pour les personnes en situation de handicap. Dans la plupart des cas, ils ont tendance à se refermer sur eux-mêmes et à craindre le regard des autres, de sorte qu'ils ne quittent plus leur maison pour éviter ces situations. En conséquence, la plupart d'entre eux constatent qu'ils souffrent parfois de conditions de santé catastrophiques et sont exclus de la société. La pratique d’une activité sportive permet de lutter contre ce type d'enfermement. En effet, le sport présente de nombreux bienfaits sociaux, psychologiques, physiques et c’est également un excellent moyen de rééducation et de réadaptation. [pic 4]

Premièrement, le handicap limite la vie sociale. Pour ne pas être isolé, il faut apprendre à faire les choses différemment. Le sport est considéré comme un créateur de lien social, puisque les liens qui se créent entre sportifs peuvent donner envie de se retrouver à d’autres occasions, et ainsi favoriser les rencontrent. En effet, ces interactions aident à s’intégrer socialement, particulièrement, un athlète peut faire connaissance avec d’autres pratiquants, et peut prendre conscience qu’il n’est pas seul dans le combat. En outre, le sport peut permettre de faire évoluer les mentalités et l’image d’autrui, pour cela il va valoriser les performances du sportif et non son handicap en levant les a priori. Sur le long terme, le sport aura pour effet de réduire la marginalisation et la discrimination. Certains sports gomment la différence, comme l'aviron en cas de paraplégie. Perle Bouge explique qu'elle " laisse son fauteuil sur le ponton et part comme les valides sur son bateau".

Ensuite, le sport permet de percevoir son corps d’une façon différente, c’est-à-dire de penser son corps comme un outil qui permet la pratique d’une activité physique et non comme un fardeau. Dans certains cas, être actif peut aider à acquérir la confiance en soi. Par exemple, les enfants en situation de handicap ont régulièrement des difficultés à exprimer leurs émotions. Les activités sportives constituent alors un exutoire à leurs émotions, les aidant à faire face au stress, à l’anxiété et à la dépression.

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