Marsupilami
Fiche : Marsupilami. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mai 2013 • Fiche • 2 414 Mots (10 Pages) • 998 Vues
Le Marsupilami (composé des mots français marsupial1 et ami) est un animal imaginaire créé par André Franquin en 1952, apparaissant notamment dans la série Spirou et Fantasio. Doté d'une force herculéenne et d'une queue démesurée mais néanmoins très utile, sa fantaisie fascine autant qu'elle amuse.
Sommaire [masquer]
1 Nomenclature
2 Description
2.1 Physique
2.2 Rapprochement avec des espèces connues
2.3 Nourriture
2.4 Habitudes et mœurs
2.5 Dialogue
3 Bande dessinée
3.1 Création dans Spirou et Fantasio
3.2 La série Marsupilami
3.3 Licence d'exploitation de Disney
4 À la télévision
5 Au cinéma
6 Hommages
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Liens externes
Nomenclature [modifier]
Franquin a décrit le marsupilami en 1952 selon le pseudo-nom scientifique de Marsupilamus fantasii, la fiction voulant que Fantasio ait le premier mis la main sur cet animal. Par plaisanterie, le zoologiste Alain Quintart a publié en 1992 une description scientifique du marsupilami, qu'il nomme Marsupilamus franquini2. Ce canular a été indexé comme une diagnose valide par la très sérieuse Zoological Society of London3. D'un point de vue nomenclatural ou taxinomique, rien n'exigeait un nouveau nom, par conséquent Marsupilamus fantasii reste le (pseudo) nom scientifique valide (principe de l'antériorité). En 1997, l'album Houba Banana ® rend hommage au défunt Franquin en renommant l'animal Marsupilami franquini.
Description [modifier]
Physique [modifier]
Le marsupilami mesure environ un mètre, il est jaune avec des taches noires. Il peut éventuellement connaître le mélanisme.
Sa queue préhensile mesure jusqu'à 8 mètres, encore que celle de la femelle soit plus courte que celle du mâle. C'est principalement un moyen de locomotion : elle lui permet de se déplacer à une vitesse soutenue entre les arbres, elle peut être utilisée comme un ressort, ou comme une roue, et elle sert à l'escalade ; elle permet au marsupilami de se surélever au-dessus de la cime des arbres pour avoir une vue d'ensemble de son biotope. C'est aussi une arme, notamment lorsqu'il en fait un poing, ou lorsqu'elle lui permet l'immobilisation de ses prédateurs. La queue est aussi le principal instrument qui lui sert à pêcher. Elle est encore un instrument de jeu (balançoire, par exemple) et sert aux manœuvres de séduction dans la parade nuptiale. Elle sert enfin au déplacement des petits lors de leur premier âge.
Son nombril surprend cependant les observateurs de cet ovipare. L'utilité du nombril est révélée dans l'encyclopédie du marsupilami (devenue rare par sa non-réédition) : c'est un moyen d'éducation, de transmission du savoir ; par exemple, lorsqu'un petit marsupilami décide de faire son nid, il va coller son oreille contre le nombril de sa mère. Peu de temps après, il est capable de construire lui-même un tissage végétal. L'utilisation du nombril n'est prouvée que par l'auteur de l'encyclopédie et n'a jamais été démontrée au cours des aventures de l'animal, ce qui semblerait tout de même trahir une étourderie de Franquin lorsqu'il l'a dessiné pour la première fois dans les années 1950.
La femelle marche sur la pointe des pieds et à petits pas.
Ses œufs sont piriformes, la queue de l'embryon, prenant beaucoup de place, se loge dans la partie allongée de l'œuf (cette queue est d'ailleurs pleine de nœuds à la naissance).
Rapprochement avec des espèces connues [modifier]
Carte de localisation fictive de la Palombie.
Le marsupilami est un animal imaginaire dont le rattachement zoologique le plus proche est celui des monotrèmes[citation nécessaire]. Ce classement est à prendre avec circonspection, étant donné que Franquin lui-même avait souhaité créer un animal qui justement n'appartient à aucun ordre connu. Cependant, l'ordre des monotrèmes, mammifères primitifs formant la sous-classe des protothériens, semble convenir au marsupilami.
Dans l'album Les Soucoupes volantes (1956) des aventures de Blondin et Cirage, le dessinateur de B.D. Jijé met en scène un marsupilami africain (le Marsupilamus Africanus), d'allure générale comparable, mais quelque peu balourde et marquée par un peu d'embonpoint, et dont la particularité principale est l'absence de queue. La marsupilami africain est particulièrement boulimique. Franquin avait participé à l'album de Jijé et dessiné quelques cases.
Dans l'encyclopédie du Marsupilami, il est également fait référence à une sous espèce de marsupilami exclusivement aquatique. Un couple aurait été observé vivant dans un temple submergé au cœur de la forêt palombienne. Ce Marsupilami aquatique se différencie de son cousin de surface par des taches de formes plus géométriques et un pelage diffusant de la lumière.
Nourriture [modifier]
Selon l'exploratrice Seccotine (qui, après Spirou et Fantasio, décrivit le mieux les mœurs de l'animal4), le marsupilami est omnivore.
Lors de ses premières apparitions il est décrit comme grand amateur de puces (qu'il récolte principalement sur les tapirs, qu'il immobilise avec sa queue, servant de lasso), il se nourrit aussi de nombreux fruits ; mais on mettra mieux en évidence par la suite son goût particulier pour le piranha (poisson carnivore) ainsi que les fourmis carnivores, toutes nourritures qu'il se procure grâce à son appendice caudal. On le voit fréquemment occupé à chasser le piranha ou même à le conserver dans des aquariums !
Un de ses mets préférés est une petite noix oléagineuse poussant dans la jungle palombienne, et dont il fait provision afin de pouvoir en consommer toute l'année. Il
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