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Analyse du langage des personnages "C'est le Must"

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Par   •  23 Janvier 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 404 Mots (6 Pages)  •  960 Vues

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Analyse du langage des personnages

C’est le Must

Dans l’épisode C’est le Must, nous suivons la vie quotidienne d’un couple de personne âgé, ainsi que leur chien Must, dans leur vie quotidienne pendant leur déménagement.

Nous allons nous focaliser sur cette femme blonde.

Tout d’abord, lorsque nous voyons cette femme, nous comprenons immédiatement, par son physique ainsi que son langage, qu’elle est issue d’une classe sociale aisée. Vêtue d’une veste tailleur rose et de bijoux, on remarque dès les premières secondes de l’épisode que nous avons affaire au stéréotype parfait de la femme bourgeoise (stéréotype complété par la présence de Must, le petit chien/cliché). De plus, elle prend grand soin de son apparence. C’est à dire dans chacune des scènes, à aucun instant on ne la voit mal coiffée sans ses barrettes ou encore sans maquillage. Enfin, elle fait attention à sa ligne, du moins elle s’en préoccupe comme lorsqu’elle dit à la vendeuse qu’elle a grossit (surement pour que la vendeuse la réconforte...) et le carton qu’elle utilise pour son déménagement provient des bouteilles d’eau Contrex : une marque qui vend les bienfait de son eau pour garder la ligne.

L’environnement qui l’entoure est également propice à ce stéréotype : grande maison sur plusieurs étages avec un immense jardin de pelouse verte tondue à la perfection, des bonnes, un service de table en argent, des objets d’art (tableau, statue...), un bar en bois immense, les poignées de porte en plaqué or, etc...

De plus, son ton de voix lui donne un air hautain qui colle parfaitement avec son personnage. En effet, son ton mélangé à sa façon de parler de façon distincte avec en plus un langage soutenu ne font qu’amplifier cette apparence de femme riche. Apparence, qu’elle prend plaisir à entretenir et à exposer à la vue de tous. Prenons par exemple exemple, dans la scène qui se déroule chez le tailleur, nous pouvons voir qu’elle arrive dans la boutique, toute souriante et mignonne. Puis, une fois rentrée, elle commence à parler exclusivement d’elle-même et d’ailleurs, rien d’autre ne l’intéresse. Elle raconte qu’elle vient de rentrer d’Antibes (sachant qu’elle est rentrée une semaine avant, donc c’est juste parler pour faire connaître cet information à autrui) puis qu’elle s’est faite voler son sac “tout neuf” de marque Dior avec à l’intérieur plus de 10 000 Francs (dont elle parle avec humour).

Son comportement lui aussi reste fidèle à son apparence : c’est une femme chochotte, qui se donne l’air responsable alors qu’elle n’est juste bonne qu’à dépenser son argent. Pour elle, faire ce que n’importe qui pourrait faire relève de l’impossible. Prenons comme exemple la scène où elle va “faire” ses cartons de déménagement. D’abord, elle ne sait pas comment fermer son carton puis lorsqu’elle a un rouleau de scotch entre les mains, en essayant de déscotcher le bout du rouleau (tout en se plaignant), elle se casse un ongle et se plains encore.

Ainsi que son comportement avec autrui.

La relation qu’elle entretient avec ses employés est très spéciale, tout particulièrement avec ses bonnes. En effet, c’est chacun à sa place et ceci est souligné avec le port de l’uniforme traditionnelle des bonnes. Elle se permet de les appeler de loin, en criant désagréablement leur prénom à répétition (chose qui me rappelle personnellement lorsqu’un maître appelle son chien). Puis, pour acheté un peu leur amour et avoir l’air gentille, au lieu de jeter ses colliers qu’elle ne veut plus, elle trouve comme solution de les donner à ses bonnes.

Sa relation avec son mari Paul semble plutôt bonne, on dirait même qu’ils sont sur la même longueur d’onde, dans le même monde. Car lui aussi, correspond au stéréotype de l’homme âgé riche : il fume des gros cigares, il est toujours bien habillé et les cheveux bien coiffés et attachés.

Enfin pour conclure sur ces relations qu’elle a avec autrui, nous pouvons parler une fois de plus de son comportement qu’elle a eut chez le tailleur. En effet, quand elle raconte son histoire à la vendeuse, elle dit très brièvement bonjour avec un grand sourire à une femme, mais à peine quelques secondes après elle avait déjà oublié

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