Étude du roman Nana d'Emile Zola
Commentaire de texte : Étude du roman Nana d'Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Masterloop • 6 Octobre 2014 • Commentaire de texte • 583 Mots (3 Pages) • 1 042 Vues
Texte : Émile Zola, Nana(1880)
Fille de Gervaise et de Coupeau, Nana a connu une brève carrière de
comédienne et de prostituée de luxe. Elle ruine et humilie de nombreux
amants. Puis, elle les quitte peu à peu et disparaît. Elle part sans doute
en Russie d’où elle revient pour voir son fils. Atteinte par la syphilis, elle
meurt, dans d’atroces souffrances, dans un hôtel situé dans le quartier
des grands boulevards. Elle a été veillée par quelques amies, à la fois
fidèles et curieuses de voir à quoi ressemble le cadavre de celle qui fut
l’une des plus jolies femmes de Paris. Au même moment, Napoléon III
déclare la guerre à la Prusse.
Objet
d’étude
Ce premier devoir évalue votre apprentissage de la lecture méthodique sur un extrait d’un roman
naturaliste.
Pour réaliser ce devoir, vous devez donc maîtriser les connaissances acquises dans la première
séquence sur le roman et la nouvelle réalistes et naturalistes :
savoir reconnaître les caractéristiques du mouvement naturaliste à partir des études menées
dans la séquence ;
connaître les caractéristiques des genres narratifs que sont la nouvelle et le roman ;
savoir expliquer un texte narratif.
Vous devez donc avoir au préalable réalisé les exercices autocorrectifs qui vous ont entraîné(e) à
la technique de la lecture analytique, avoir lu etassimilé lesFiches Méthode.
Objectifs du devoir
30 Devoir 1 – FR20-13
Le cadavre commençait à empoisonner lachambre. Ce fut une panique,
après une longue insouciance.
— Filons, filons, mes petites chattes, répétait Gaga. Ce n’est pas sain.
Elles sortaient vivement, en jetant un regard sur le lit. Mais, comme Lucy,
Blanche et Caroline étaient encore là, Rose donna un dernier coup d’œil
pour laisser la pièce en ordre. Elle tira un rideau devant la fenêtre ; puis,
elle songea que cette lampe n’était pas convenable, il fallait un cierge ;
et, après avoir allumé l’un des flambeaux de cuivre de la cheminée, elle
le posa sur la table de nuit, à côté du corps. Une lumière vive éclaira
brusquement le visage de la morte. Ce fut une horreur. Toutes frémirent
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