Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant
Fiche de lecture : Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Novembre 2012 • Fiche de lecture • 2 793 Mots (12 Pages) • 1 512 Vues
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Guy de Maupassant est un écrivain français de la fin du XIXe siècle, né le 5 août1850, selon son acte de naissance[1], au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques (Seine-Maritime) et décédé le 6 juillet1893 à Paris.
Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses 6 romans, dont Une vie en 1883, Bel ami en 1885, Pierre et Jean en 1887/1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, Les Contes de la bécasse en 1883 ou Le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant qu'il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure à 43 ans. Reconnu de son vivant, Guy de Maupassant conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres (par exemple celles de Jean Renoir au cinéma ou de Claude Santelli à la télévision).
Biographie
Les Maupassant étaient une vieille famille venue de Lorraine qui s’était installée en Seine-Maritime (Normandie) au milieu du XIXe siècle. Son père, Gustave de Maupassant, avait épousé en 1846 Laure le Poittevin, une demoiselle de la bonne bourgeoisie. Avec son frère Alfred, elle avait été l’amie de Gustave Flaubert, le fils d’un chirurgien de Rouen, qui devait exercer une certaine influence sur la vie de son fils. Elle était une femme d’une culture littéraire peu commune, aimant beaucoup les classiques, particulièrement Shakespeare. Séparée de son mari, elle garda ses deux fils, Guy et Hervé, le plus âgé.
Il passe son enfance à Étretat dans la maison « Les Verguies », où, entre mer et campagne, il grandit dans l’amour de la nature et des sports en plein air ; il va pêcher avec les pêcheurs de la côte et parle patois avec les paysans. Il est profondément attaché à sa mère.
Il entre d’abord au petit séminaire à Yvetot, selon le souhait de sa mère, mais réussit à s’en faire expulser. C'est en ces lieux qu'il commence à versifier, à l'âge de treize ans. De sa première éducation catholique il conservera une hostilité marquée envers la religion. Il est alors envoyé au lycée de Rouen, où il se montre bon élève, s’adonnant à la poésie et participant beaucoup aux pièces de théâtre. C'est là qu’il cotoie Louis Bouilhet et surtout Gustave Flaubert.
En 1870, peu après son baccalauréat, il s’enrôle comme volontaire lors de la Guerre franco-prussienne : affecté d'abord dans les services d’intendance puis dans l’artillerie, il participera à la retraite des armées normandes devant l’avancée allemande. Après la guerre, il paie un remplaçant pour achever à sa place son service militaire et quitte la Normandie pour Paris où il passera dix années comme commis d’abord au Ministère de la Marine puis au Ministère de l’Instruction Publique où il est transféré en 1878. Pendant ces dix années d’ennui, sa seule distraction sera le canotage sur la Seine le dimanche et pendant les vacances.
Gustave Flaubert le prend sous sa protection et sera pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant ses débuts dans le journalisme et la littérature. Chez Flaubert il rencontra le romancier russe Ivan Tourgueniev et Émile Zola, ainsi que de nombreux écrivains appartenant aux écoles naturaliste et réaliste. Il écrit beaucoup de vers et de courtes pièces.
Il commence aussi à fournir des articles à plusieurs journaux importants comme Le Figaro, Gil Blas, Le Gaulois et l’Écho de Paris puis consacre ses loisirs à l’écriture de romans et de nouvelles. Toujours encouragé par Flaubert le vieil ami de sa famille, il publie en 1879 son premier livre, un fascicule d'une centaine de pages « Histoire du vieux temps ». S’étant lié avec Zola, il participe en 1880 au recueil collectif des écrivains naturalistes Les Soirées de Médan avec sa première nouvelle, Boule de Suif, qui remporte d’emblée un grand succès et que Flaubert qualifie de « chef-d’œuvre qui restera ».
La décennie de 1880 à 1890 est la période féconde de la vie de Maupassant : il publiera 6 romans, plus de 300 nouvelles et quelques récits de voyage. Rendu célèbre par sa première nouvelle, il travaille méthodiquement et produit annuellement deux et parfois quatre volumes. Le sens des affaires joint à son talent lui a apporté la richesse.
En 1881, il publie son premier volume de nouvelles sous le titre de La Maison Tellier, qui atteint en deux ans sa douzième édition ; en 1883, il termine son premier roman, Une vie, dont vingt cinq mille exemplaires sont vendus en moins d’un an. Avec les droits d'auteur de La Maison Tellier il se fait construire sa maison « La Guillette » à Étretat.
Dans ses romans, il concentre toutes ses observations dispersées dans ses nouvelles. Son second roman, Bel-ami, paraît en 1885 et connaît trente-sept tirages en quatre mois. Des ouvrages marquants par le style, la description, la conception et la pénétration s’échappent de sa plume féconde. Il écrit à cette époque l’un de ses chefs-d’œuvre, Pierre et Jean, en 1887/1888.
Son aversion naturelle pour la société le porte vers la retraite, la solitude et la méditation. Il voyage longuement en Algérie, en Italie, en Angleterre, en Bretagne, en Sicile, en Auvergne et chaque voyage est pour lui synonyme de volumes nouveaux. Il fait une croisière sur son yacht privé nommé « Bel-Ami » d’après son roman Bel-Ami de 1885. Cette croisière, où il passe par Cannes, Agay et Saint-Tropez lui inspirera Sur l’eau. Cette vie fiévreuse ne l’empêche pas de nouer des amitiés parmi les célébrités littéraires
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