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Étude du poème Chant d'automne Baudelaire

Commentaire de texte : Étude du poème Chant d'automne Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  493 Mots (2 Pages)  •  2 821 Vues

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En suite, à la 2ème strophe, il y a un saut soudain, le passage de l’automne à l’hiver est très rapide et inattendu.

Cette strophe, bien qu’étant une phrase, se compose de deux parties : les deux premiers vers constituent la première partie et forment une énumération, les deux derniers, une comparaison.

Les deux premiers vers sont l’évocation anticipée de ce qui va faire souffrir le poète. Baudelaire sait par expérience ce que l’hiver produit de néfaste sur lui.

Labeur dur et forcé : On a l’impression de travailler plus et quand on finit il fait nuit, il faut gagner assez pour se payer le bois...

Il exprime ses maléfices : la paralysie des forces de la vie (" soleil ", " cœur ").

enfer polaire : oxymore ; le soleil est chaud, lumineux mais l’hiver, bien que toujours là, la chaleur et la lumière n’atteint plus les hommes, arrêtée, enfermée par le froid.

Au vers 7, le soleil représente le cœur de Baudelaire. Sa glaciation signifie l’obligation du poète à l’inertie.

La phrase d’ouverture de la troisième strophe offre comme un écho aux vers 3 et 4 de la première strophe. On retrouve de nouveau un verbe lié à la perception auditive, écouter. Il marque un changement d’attitude. La sensation, tout d’abord subie, semble se muer en un acte volontaire. Cette sensation auditive procède à nouveau du motif du bois qui tombe. Baudelaire livre une interprétation métaphorique et macabre de l’automne et de l’hiver, due à son imagination ou à sa maladie. En une sorte de construction mentale, peu à peu, le bois du v. 4 et les bûches du v. 9 prennent la forme d’un échafaud.

Vers9 : chaque bûche qui disparaît dans le feu, c’est de l’argent qui part, de la chaleur en moins.

Vers 10 : métaphore au vers 9 qui compare la mort d’une pendaison, le bruit du claquement de la tête et de la corde quand elle se tend est pour le poète le même bruit de la bûche qui tombe pour brûler. C’est dû à l’importance que prend un morceau de bois ; il est non seulement la chaleur, mais la vie.

Les vers 11 et 12 sont une autre métaphore de l’esprit de Baudelaire qui dit ressembler à une tour (forme de l’homme) qu’on abat avec des coups (coups durs de l’hiver ; peuvent être moraux, financiers,...).

La quatrième strophe continue la métaphore et continue l’impression qu’a le poète d’une procession macabre.

L’idée de mort est assurée, dans la quatrième strophe, par l’image du cercueil. Le poète semble spectateur mais la modalité interrogative quant à la destination du cercueil induit une crainte personnelle.

Durant ces dernières strophes, on se croyait en hiver, mais ce n’est que l’automne : montre combien le temps est long, avec le souvenir de l’été et l’appréhension de l’hiver.

Conclusion

" Chant d’automne " exprime, la violence de ce tourment qu’est le spleen, cette langueur maladive qui s’accorde pour le meilleur et pour le pire avec l’automne.

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