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Étude du dénouement de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: En quoi ces deux dernières scènes définissent-elles le genre tragi-comique de la pièce ?

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Par   •  31 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 139 Mots (5 Pages)  •  936 Vues

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Introduction :

Dom Juan ou le festin de Pierre est une tragi-comédie écrite en 1665 par Molière, inspirée du mythe créé par l’Espagnol Tirso de Molina. Cette pièce nous conte les aventures d’un grand aristocrate espagnol et de son fidèle serviteur, inspiré de la comdia dell arte, Sganarelle. En pleine époque classique, Molière crée une pièce baroque sur le sujet du libertinage. Tout comme Tartuffe, Dom Juan subit rapidement la censure après quelques représentations. (accroche avec informations sur l’oeuvre)

Les deux scènes présentées ici constituent le dénouement de l’oeuvre. Sganarelle est le témoin de la chute de Dom Juan. Des personnages mystérieux et inquiétants précipitent le héros éponyme vers la mort et l’enfer, pendant que son valet assiste impuissant à cette fin violente. (présentation de l’extrait).

En quoi ces deux dernières scènes définissent-elles le genre tragi-comique de la pièce ? (problématique).

Nous montrerons tout d’abord que cette fin dresse un résumé, une synthèse de toute la pièce, puis nous mettrons en avant les effets baroques du dénouement. (annonce de plan)

(introduction en quatre parties avec une accroche, présentation du passage, problématique et annonce de plan).

I- Une synthèse de la pièce.

(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction)

a) Le rôle de Sganarelle.

rôle toujours protecteur, cherche à raisonner son maître : « Ah ! Monsieur, rendez-vous à tant de preuves t jetez-vous vite dans le repentir ». Il veut le faire revenir vers Dieu.

Toujours présence de sa peur devant la colère divine, devant ce qui pourrait offenser Dieu. D’ailleurs, il reste caché dans la dernière scène avant de réapparaître une fois le danger terminé.

Enfin, il reste le compagnon indissociable de Dom Juan jusqu’à la fin. Il conserve son caractère comique : « Je le reconnais au marcher »(un fantôme ne marche pas), et son importance dans l’oeuvre est marquée par le fait qu’il énonce la dernière réplique : énumération qui fait le bilan de la pièce, et donne la morale.

b) Dom Juan, un indéfectible rationaliste.

il garde son arrogance et ses certitudes : « Qui ose tenir ces paroles ? ». « rien ne peut m’imprimer de la terreur » Il est encore provocateur.

Son courage de gentilhomme (qualité) toujours présent, il reste rationnel et cherche à comprendre : « Spectre, fantôme ou diable, je veux voir ce que c’est » énumération suivi de sa volonté de savoir.

Reste encore logique dans l’action « et je veux éprouver avec mon épée si c’est un corps ou un esprit », empirisme (croire en l’expérience concrète) est toujours sa croyance.

Même enfin quand il en appelle au ciel « Ô Ciel ! », seule pensée raisonnable quand tout a échoué.

c) La punition, le châtiment.

spectre en femme voilée (didascalie) rappelle évidemment toutes les promesses de mariage non honorées, et plus particulièrement Done Elvire. Vengeance féminine et principal péché de Dom Juan.

Allégorie de la mort quand le spectre se transforme : le Temps avec une faux à la main. La mort vient pour le frapper.

Statue arrive dans la scène VI pour délivrer sa sentence, allégorie de la justice divine. Figure du père, de Dom Louis, froide et noble.

Résumé de la pièce qui montre que la conduite libertine ne peut qu’aboutir à la sanction la plus extrême : la mort et l’enfer.

(phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rédaction)

II- Un dénouement

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