Étude de la pièce de théâtre La leçon d'Ionesco
Note de Recherches : Étude de la pièce de théâtre La leçon d'Ionesco. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar flouniis • 6 Juin 2015 • 636 Mots (3 Pages) • 960 Vues
La Leçon, Ionesco
Introduction : La Leçon, est une pièce de théâtre écrite en 1961 par Ionesco. Cette pièce met en scène un vieux professeur qui reçoit chez lui une jeune élève. Il lui donne un cours d'arithmétique puis il passe à l'étude des langues. Au fur et à mesure de la pièce, le professeur perdra son calme devant son élève qui se déconcentre en raison d'un mal de dents.
Nous verrons que le professeur est un personnage ridicule, qui fait rire le spectateur par son aspect caricatural mais nous verrons aussi que la scène dépasse la dimension du comique et installe une atmosphère inquiétante, débouchant sur une vision pessimiste de l'homme et du monde.
I) Le professeur, un personnage ridicule et caricatural.
Un tyran
Le professeur multiplie les ordres, il refuse de donner la parole a son élève : “ Taisez-vous ” ; “ Ne m'interrompez-pas ” . Il est totalement insensible à la douleur de la jeune élève et se moque des plaintes de celle-ci : “ Ça n'a pas d'importance ” ; “ Continuons ” . Le professeur semble vouloir faire peur a son élève avec des expression qui font allusions à la mort : “Jusqu'à l'heure de votre mort ” ; “ Les oreilles sont les tombeaux des sonorité ” .
Un personnage caricatural, un pantin.
Le professeur est un être vide, fait de mots et de gestes. Aux lignes 15-17 et 20-22, ses expressions indiquent une mime grotesque de la parole. Il donne l'impression de retourner en enfance, il utilise des mots sans aucune véritable logique comme à ligne 22 “ papi papa ” . Il est comme un enfant qui apprend a parler, c'est un personnage qui n'a pas grandi.
II) Une scène inquiétante à jouer.
● Une scène cruelle de torture.
La scène apparaît comme une véritable scène de torture. L'élève est réduite au silence comme en témoignent les répliques entre elle et le professeur. La parole lui est refusée, le savoir imposéee << ne m'interrompez pas >> et elle se trouve réduite à une soumission << Oui monsieur >> ; << Bien Monsieur >>.
Ionesco marque la progression du supplice par le décalage entre les discours poli du début ( Le Professeur s'adresse à elle avec des << Mademoiselle >> répétés et la vouvoie ) et la cruauté des rapports réels.
Enfin, la scène est ponctuée par les protestation de l'élève car celle-ci se plaint d'un mal de dents mais qui voit, encore une fois sa douleur ignorée. Les didascalies << L'élève a l'air de souffrir >> ; << aura l'air de souffrir de plus en plus >> renforce cette analyse.
III) Une vision pessimiste de l'homme et du monde.
● La vanité de tout enseignement et de la logique ?
Par cette parodie de leçon, Ionesco tourne en dérision toute tentative d'enseignement et montre la suffisance de l'apprentissage, qui est voué à l'échec
● Les rapports entres
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