Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: En quoi ce dénouement illustre-t-il-bien l’esthétique baroque ?
Documents Gratuits : Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: En quoi ce dénouement illustre-t-il-bien l’esthétique baroque ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zboob • 1 Avril 2013 • 923 Mots (4 Pages) • 1 059 Vues
Molière – Dom Juan
Le baroque, illusion théâtrale et théâtre d’illusion
Introduction :
Dom Juan a été écrit un an après Tartuffe suite à la censure de celui-ci. Les hommes d’Eglise étaient responsables de cette censure car Molière avait pour personnage principale un faux-dévot. Don Juan a pour vie celle d’un libertin, il a donc un bon statue social, il n’a d’ordre à recevoir de personne et ne se refuse aucun plaisir, il n’a aucune croyance ce qui le mènera à sa perte. Durant les deux scènes de dénouement, Don Juan déjoue le désir de vengeance de Don Carlos puis ment à son père en prétextant qu’il veut se repentir de ses péchés. Échappant donc au châtiment humain il se retrouve face au châtiment divin.
PB : En quoi ce dénouement illustre-t-il-bien l’esthétique baroque ?
I. Don Juan face à son destin
A. Un pécheur endurci
* Au cours de la pièce il accumule ses erreurs, énumération finale. C’est un pêcheur et un personnage tragique il est victime de ses erreurs et de son orgueil.
* Dans la dernière réplique de Sganarelle, il ne nomme pas les victimes ce qui amplifie leur nombre, et donc le nombre de péchés qu’a commis Don Juan. C’est une généralisation, cela signifie que la durée de la pièce ne nous a pas permis de voir toutes les victimes, cette généralisation les mets en valeur.
* « l’endurcissement au péché » cette phrase résume la position de Don Juan c’est un pécheur endurci.
* Don Juan n’a aucune religion, malgré les menaces il est prêt à continuer.
B. Un homme digne face à son destin
* Anaphore : « Non, non », il refuse de se soumettre.
* Le personnage a une forme de grandeur : à travers lui Molière dénonce l’hypocrisie à la cour, tandis que Don Juan lui assume ce qu’il a fait. Il fait face au spectre et à la statue, on voit sa ténacité dans les didascalies, le verbe vouloir montre sa volonté de se défendre et de continuer à se battre. Il fait preuve de courage, il a aussi un doute sur la sanction divine.
* Sganarelle contrairement à son maître a peur et il veut fuir, ce qui renforce le courage de Don Juan. Don Juan n’a pas peur, il n’y a aucune ponctuation expressive dans ses répliques il n’est aucunement perturbé par les évènements qui lui arrive, sauf au moment de la sanction. Il va même jusqu’à provoqué le spectre « Qui ose tenir ces paroles ? », il reste stoïque.
C. De l’avertissement à l’inévitable châtiment : une fin tragique
* Enumération + gradation décroissante : Sganarelle parle tout d’abord du divin puis finis par les nombreuses personnes offensées qui ne sont pas nommées.
* « Il n’y a que moi seul de malheureux » et « un chacun satisfait » : parallélisme qui soutient l’antithèse, c’est Sganarelle qui s’en sort le mieux.
* Don Juan est un pécheur il peut se repentir, proposer par le spectre « miséricorde du ciel », mais il refuse, « s’il ne se repent » « jeter vous dans le repentir ». plus la scène progresse
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