Étude de l'acte I, scène 2 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière
Commentaire de texte : Étude de l'acte I, scène 2 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cindysellam0 • 24 Mars 2012 • Commentaire de texte • 1 029 Mots (5 Pages) • 1 976 Vues
DOM JUAN: Acte 1 scène 2
Nous allons étudier l’acte 1 scène 2 de DOM JUAN, écrit par Molière 1622-1699) et publié après sa mort en 1748. Cette œuvre reprise duBurlador de Sevilla de Turso de Molina est contre toutes les règles du classicisme telles que la vraisemblance, la bienséance ou l’unité de lieu, d’unité, de registre ou d’action. Elle met au contraire en scène un personnage principal (un être de papier), Dom Juan est représentatif de l’art baroque. Cette œuvre a constitué en partie la réputation de Molière qui était metteur en scène et acteur de sa troupe de théâtre jouant pour le peuple mais aussi pour le roi Louis XIV.
Sganarelle et Dom Gusman viennent de dresser un portrait à charge de D-J quand celui ci arrive. Dans cette tirade D-J expose sa vision de l'amour. Il développe pour cela une argumentation particulièrement habile. S'il apparaît comme un libertin, ce qui frappe également ce sont surtout ses talents d'orateur.
I.Une conception particulière de l'amour
Dom Juan est avant tout un séducteur : on dit bien d'ailleurs aujourd'hui d'un homme charmeur qu'il est un vrai dom juan ! Sganarelle évoque dans le portrait initial qu'il dresse de son maître, le tableau de ses conquêtes. Le héros séduit toutes les femmes quelque soit leur origine sociale : de Done Elvire à la paysanne Charlotte. Pour Dom Juan, séduire est un vrai plaisir. Et il explique à Sganarelle qu'il a « un cœur à aimer toute la terre » et que rien ne peut « arrêter l'impétuosité »
a) Amour reposant sur la nouveautés
b) La fidélité c'est la mort, l'amour c'est la vie
En effet, Dom Juan critique vigoureusement la fidélité. Il n'admet aucun obstacle à sa liberté. La fidélité lui paraît le pire ennemi de l'amour:
Il affirme dans la phrase « la belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle » (l.2-3). La fidélité est, selon lui, un emprisonnement volontaire, qui, en forçant à faire un choix, élimine les autres possibilités.
En outre, la fidélité est, pour lui, la mort de la passion amoureuse car la possession physique enlève au désir sa force et don attrait:
c) L'esprit de conquête
- « On goûte une douceur extrême à réduire [...] nous avons envie de la faire venir » : « une douceur extrême à réduire », « à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait », à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l’innocente pudeur d’une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous propose, vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir » à Dans ce portrait que DJ nous fait de sa perception de la séduction, il semblerait qu’il considère la femme comme un animal à dresser. Mais il utilise aussi des thermes guerriers comme « combattre », « vaincre », « réduire », « résistances », « oppose ». Ce mixe entre les champs lexicaux du combat et du dressage nous font penser à la corrida...
- « Mais lorsque l’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à souhaiter [...] et présenter à notre cœur les charmes attrayants d’une conquête à faire. » : Lorsque DJ gagne la bataille, il cherche une nouvelle conquête. Il aime la résistance.
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