Étude d'un extrait des lettres de mon moulin de Daudet
Commentaire de texte : Étude d'un extrait des lettres de mon moulin de Daudet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ocuria • 6 Janvier 2013 • Commentaire de texte • 336 Mots (2 Pages) • 1 538 Vues
Cet extrait des lettres de mon moulin est une légende à première vue plutôt enfantine. Mais cela n’est pas le cas car plusieurs messages implicites jalonnent le passage.
Cette légende possède une forte connotation de conte fantastique. La structure l’indique clairement : il commence par « il était une fois » et A. Daudet fini par « telle est […] la légende de l’homme à la cervelle d’or » pour clôturer la narration. Enfin A. Daudet utilise seulement quelques personnages. Ses derniers sont assez stéréotypés (amis « intéressés » l46, femme dépensière très belle l55). Cela est très utilisé dans les contes
L’aspect fantastique, lui, est présent du fait des éléments surnaturels. A. Daudet ne s’embarrasse pas de vraisemblance scientifique. Ce qui est normal pour un conte fantastique. Les éléments qui amènent l’aspect fantastique sont, ente autre, la manière dont sa tête est remplie d’or ou encore la gouttelette qui coule l23.
En second lieu cette légende est rattachable au genre de l’autobiographie car l’enfant à la cervelle d’or fait penser Charles Barbara, l’ami d’A. Daudet.
Des parallèles sont réalisables : ils n’étaient pas inconnus (comme l’homme à la cervelle d’or), sa femme meurt (l65). A la fin on peut associer l’acte de l’homme à la cervelle d’or à un suicide (l81).
Ensuite le genre philosophique n’est pas négligeable. Car cette légende comporte une morale, véritable pensée philosophique. Cette dernière jalonne le texte (parallèle de l’enfant prodigue, la peau de chagrin de Blazac)
Enfin les premiers paragraphes rappellent le genre épistolaire. En effet A. Daudet s’y exprime comme dans une lettre. En outre la mention « A la dame qui demande des histoires gaies » renforce cette seconde hypothèse.
Au sein du dernier paragraphe A. Daudet nous livre la morale. Ce dernier nous avertit également que « Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d'un bout à l'autre... ». Cet élément nous permet d’affirmer que nous sommes en présence d’un apologue, qui est, rappelons le, une œuvre à teneur didactique, à visée pédagogique, un récit court et souvent plaisant
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