Étude d'un extrait de Jacques-Bénigne Bossuet

Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin, elle fleurissait; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée; et ces fortes expressions par lesquelles l'Ecriture sainte exagère l'inconstance des choses humaines, devaient être pour cette princesse si précise et si littérale! Bossuet fait ici référence à l’écriture sainte, qui ont pourrait penser, prophétisai la mort de la princesse. Il y a plusieurs passages dans la bible, qui pourrait être source d’inspiration de l’auteur, par rapport a la comparaison du cycle humain à celui d’une fleur ou d’un végétal. Nous citons par exemple les versets 15 et 16 des psaumes 102/103 : « L’homme !ses jours sont comme l’herbe, comme la fleur des champs il fleurit ; sur lui, qu’un souffle passe, il n’est plus, jamais plus ne le connaîtra sa place ». Ou bien encore prenons comme exemple « La fragilité de l’homme », psaume 89/90, versets 5 et 6 « Tu les submerge de sommeil, ils seront le matin comme l’herbe qui pousse ;le matin ,elle fleurit et pousse, le soir ,elle se flétrit et sèche. Avec ce que dit Bossuet et aussi ce que dit la Bible on pourrait voir la vie comme étant un seul jour, le matin serait la naissance, et le soir la mort. Ces dernières phrase font bien sur l’éloge de la princesse, surtout avec le groupe « fleurissait avec grâces ».On sait que l’éloge est la première fonction d’une oraison funèbre, or ici l’éloge n’est pas très développé. Bossuet a fait passer l’éloge après la leçon divine, qu’il a mis en avant pour en même temps influencer l’auditoire par rapport au divin.

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