Écriture d'invention
Lettre type : Écriture d'invention. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlenefive • 25 Juin 2013 • Lettre type • 517 Mots (3 Pages) • 655 Vues
Écriture d'invention
Vous rédigerez la lettre que vingt-ans après l'éxectuion de son père, Marie adresse aux juges qui l'ont condamnée. À la manière de Victor Hugo, vous ferez de cette fiction un réquisitoire contre la peine de mort.
Je me permets aujourd’hui d’attirer votre attention sur une condamnation injuste qui a eu lieu il y a vingt-ans à l’encontre de mon père. Vous l’avez exécuté lâchement par vos boureaux sans pitier en lui coupant la tête sur cette table froide des amphithéâtres. Sous les cris du peuple déchaînés de haine vous l’avez traité comme un inhumain, un moins que rien, un vulgaire morçeau de viande. Imaginez-vous l’esprit de mon père dans ces moments atroces dont il se savait sacrifié. Ô je n’ose imagine ce qu’il a dû endurer ! Entendant ce bruit de cris barbare appeler au meurtre sur cette place de sacrifice. Mon pauvre père angoissant de me laisser derrière lui, devant cette scène sadique possédée par le diable. Vous l’avez gratuitement offert en spectacle à ce peuple assoiffé de sensation, tel qu’un animal comdamné d’avance sans respect et sans dignité.
Vous saviez que mon père laissait derrière lui une petite fille de trois ans, sans vous préocuper de ce que serait ma vie sans lui après. Je vous accuse d’être responsable de sa mort ainsi que de m’avoir privé d’un père tout le long de mon enfance. Si seulement vous saviez le vide que m’a laissé le seul être cher qui me restait dans ce monde. Vous m’avez privé des bras de mon père ou je me réfugiais lorsque j’avais peur, ou j’aimais me blottir. Tout au long de mon enfance, mon père n'était là pour me faire des baisers sur le front, il n'était pas la pour m'offrir des joujoux, il ne sera pas là pour me faire des étrennes et m'offrir des bonbons!
Durant toute ces années ma vie aura été qu’un combat, un long combat chassant les peu de souvenirs de bonheur de ma tendre enfance, que dorénavant je n’avais plus le droit. chasser ses démons qu’aura été mes nuits. Il a fallu longtemps que je grandisse, que j’apprenne à vivre avec cela, avec ce fardeau que vous avez choisit vous les juges pour moi. Je n’ai meme pas eu une tombe ou même une plaque en sa mémoire pour pouvoir me récueillir, pour aller prier, verser mes larmes.
En me privant du seul étre de ma famille qui me restait, vous m’avez également, comme mon père condamné à une vie misérable. Une vie misérable qui m’était promise tracée par vos soins. Passant de foyer en foyer, me nourrissant du stricte minimum que l’on voulait bien me laisser, me voilà devenue une femme chétive, pauvre et sans ressource. Je suis punie depuis mes 3 ans depuis la condamnation de mon père. Vous voilà satisfait du résultat ? de votre double meutre, non seulement un homme tué il y a 20 ans mais aussi une femme condamnée lors de son enfance à se battre pour vivre, à se battre afin que la société ne lui tourne pas le dos!
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