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Victor Hugo, le dernier jour d"un condamné

Mémoire : Victor Hugo, le dernier jour d"un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2019  •  Mémoire  •  1 114 Mots (5 Pages)  •  473 Vues

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Université fédérale de Maranhão

Centre des Sciences Humaines

Département des Lettres

Enseignante: Emilie Geneviève Audigier

Étudiant: Alberth Amorim Sousa[pic 1]

Ficha Catalográfica

Livre: Le dernier jour d'un condamné

Auteur: Victor Hugo

Année de publication: 1829 - 19e siècle

Contexte:

En France, au milieu du XIXe siècle, avec le processus d'industrialisation dans les grands centres, les classes sociales ont été mieux délimitées et la production littéraire a commencé à correspondre aux idéologies postulées à ce moment historique.

Tous les événements, tels que la Révolution française - avec ses idéaux de fraternité, d’égalité et de liberté et le mouvement des Lumières - avec ses questions et ses postulats, ont influencé le processus d’écriture des auteurs français.

Le dernier jour d'un condamné, publié en 1829, apporte l'une des nombreuses réflexions de l'humaniste Victor Hugo, dans lequel cet ouvrage met en cause l'efficacité de la peine de mort. Pendant le travail, le thème sera présenté avec une grande répudiation, où nous pourrons observer l'idéologie claire que l'auteur avait sur le thème.

Récit :

Le livre raconte l'histoire et l'angoisse d'un homme condamné à la peine de mort par la guillotine, montrant les pensées qu'une personne peut avoir lorsqu'elle apprend que la mort se rapproche chaque jour.

Le dernier jour d'un condamné commence par raconter l'histoire d'un homme qui ignore son nom ou le crime exact qu'il a commis. Ce que l'on sait, c'est qu'il est coupable du crime. Sous forme de journal, le livre raconte tout ce qui arrive à l'individu après son arrestation.

Un matin d’août, le personnage est conduit devant un tribunal où il est condamné à mort à la guillotine. Cela se produit même après que le personnage soit convaincu que la fin redoutée ne se termine pas. Ensuite, l'homme est emmené dans une cellule pour attendre le jour redouté, le jour de sa mort. Là, il se rend compte qu'il n'a plus le contrôle de son destin.

En attendant sa mort, il est privé non seulement de sa liberté physique, mais également de sa propre tranquillité d'esprit. Où il pense constamment au jour fatidique de sa mort.

[...] C’était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre. Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort ! [...] (pág. 70)

Le Temp:

Le rapport couvre les cinq semaines précédant le blocage du délinquant. Abasourdi par de terribles souffrances psychiques, le condamné tente d'atténuer l'absurdité inacceptable d'être conscient de son époque.

[...] Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! Autrefois, car il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines, j’étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. [...] (pág. 69)

[...] Or voilà cinq semaines au moins, six peutêtre, je n’ose compter, que je suis dans ce cabanon de Bicêtre, et il me semble qu’il y a trois jours c’était jeudi. [...] (pág. 91)

L’ Espace:

 L'histoire se déroule en France dans les années 1800, au 19ème siècle. L'espace principal est la cellule sombre et froide du personnage. Dans diverses parties de son travail, il donne une description complète de l'endroit où il passe ses derniers jours.

[...] J’ouvris les yeux, je me dressai effaré sur mon séant. En ce moment, par l’étroite et haute fenêtre de ma cellule, je vis au plafond du corridor voisin, seul ciel qu’il me fût donné d’entrevoir, ce reflet jaune où des yeux habitués aux ténèbres d’une prison savent si bien reconnaître le soleil. J’aime le soleil. [...] (pág. 72 - 73)

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