Une identité ne s’élabore-t-elle qu’à partir de souvenirs ?

Culture générale : Une identité ne s’élabore-t-elle qu’à partir de souvenirs ?

Stéphanie Biousse

BTS MUC

14/03/2019

Un souvenir est ce que l’on garde en mémoire, et qui nous rappelle une situation passée, positive ou négative à la vue ou à l’évocation des souvenirs.

Ici nous aborderons plus précisément le faux souvenir qui est le phénomène psychologique qui se produit lorsqu’une personne se remémore un événement qui, en fait, n’a jamais eu lieu.

Ce corpus est composé de quatre documents.

Le premier document est un extrait du récit de Philip K. Dick qui se nomme « Souvenirs à vendre » écrit en 1966. Cet extrait nous parle du bien fait d’une implantation de faux souvenirs, qui nous permettrait de « vivre » nos rêves alors que dans la réalité ceci ne serait pas réalisable.

Le deuxième document est un article du Figaro rédigé par Stéphany Gardier le 11 août 2013 nommé « De faux souvenirs implantés chez des souris ». Ce document parle des études réalisées et des conséquences suite à celle-ci.

Le troisième document est une affiche du film « Total Recall » réalisé par Len Wiseman en 2012. Ce film est tiré de la nouvelle de Philip K. Dick 3Souvenirs à vendre ». Ce film nous parle d’une expérience humaine sur l’implantation de faux souvenirs.

Et enfin le dernier document est un article de Sciences humaines nommé « Faux souvenirs : le poids de l’émotion » écrit par Philippe Lambert en août-septembre 2011. Il nous montre que nos faux souvenirs peuvent nous jouer des tours.

Comment être sûr de ce que nous sommes alors que certain de nos souvenirs sont faux ?

Dans un premier temps nous verrons que la mémoire fictive est tout aussi efficace que la vraie mémoire, dans un second temps nous parlerons de l’influence des émotions face à l’implantation de faux souvenirs.

La mémoire fictive est tout aussi efficace que la vraie mémoire, elle permet également de vivre une « autre vie ». Comme nous le démontre Philip K. Dick l’implantation de faux souvenirs est quelque chose de bénéfique.

En effet l’implantation de faux souvenirs est une opportunité de réaliser le rêve de sa vie. L’auteur nous explique que grâce à ce procédé le personnage peut connaître une vie qui est normalement hors d’atteinte pour lui, en échange de contrepartie financière.

Dans cet extrait « MemoiRe »est une société qui propose un service d’implantation de souvenirs extra-factuels, proposé comme quelque chose de unique à ne pas rater.

Cette expérience n’est pas la seule, en effet, l’article de Stephany Gardier nous montre que pour la première fois des chercheurs américain ont réussi une étude sur la manipulation de mémoire des souris. Ces chercheurs ont créer de faux souvenirs sur les souris, c’est donc pour cela que cette étude est quant à elle réel.

La mémoire fictive est tout aussi efficace que la vraie mémoire, elle est la frontière entre le réel et l’imaginaire. Philip K. Dick nous montre que le personnage ne pourra plus faire la différence entre ce qu’il lui a été implanté et la réalité. En effet la dernière phrase est un élément important qui ressort dans cet extrait « Plus vrai qu’un vrai. Si vous étiez vraiment allé sur Mars comme agent d’Interplan, à l’heure actuelle vous auriez oublié la quasi-totalité de votre mission. ». Cette phrase montre que le cerveau ne peut les différencier.

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