LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Une Charogne

Dissertation : Une Charogne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2013  •  530 Mots (3 Pages)  •  3 472 Vues

Page 1 sur 3

Sujet I : Commentaire

Vous ferez le commentaire de « Une charogne » de Baudelaire (document C)

Introduction

Poète symboliste du XIXe

siècle, Baudelaire exprime dans son recueil Les Fleurs du Mal

son mal de vivre qu’il appelle : Spleen. Dans le présent poème, « Une charogne », rédigé

en 1857, Baudelaire traduit une fois de plus son angoisse face à la vie en mettant en

scène un corps en décomposition. Dans un premier temps, nous étudierons le champ

lexical de la mort et la décomposition, afin d’analyser dans une deuxième partie la

révélation d’une angoisse du poète.

I) La mort

A) La mort

Nous relevons l’omniprésence de la mort à travers les substantifs : « âme,

charogne, lit, poisons, carcasse, souvenir, squelette, ordure, ange, derniers

sacrements, ossements, vermine, divine ».

La mort est synonyme de fin, le corps chez Baudelaire s’adresse à « la reine des

grâces », à « l’essence divine ». Cependant, si la mort peut apparaître, en fin de

poème, comme une délivrance où la laideur semble céder la place à plus de

douceur : « beauté, baisers, essence divine, amours » ; le poète prend soin

d’achever son œuvre par l’adjectif « décomposés », laissant ainsi entendre qu’il

n’y a pour lui aucun espoir.

B) La décomposition

Cette mort est l’occasion pour l’auteur de mettre en exergue la tristesse du poète.

Une tristesse qui s’exprime avec toutefois une certaine ambiguïté à la quatrième

strophe, puisque la carcasse est « superbe » et est comparée à une « fleur » qui

peut « s’épanouir ».

Nous observons donc qu’à travers la mort et la décomposition, Baudelaire traduit

l’angoisse de la vie.

II) L’angoisse

A) La décomposition est la disparition

Comme nous l’avons souligné précédemment, le corps décrit par le poète est un

corps en décomposition, une « carcasse », que l’on voit « moisir parmi les

ossements ». L’impression donnée au lecteur est celle d’une disparition totale de

l’être.

B) Le poète et l’incapacité à vivre

Cependant cette disparition ne peut-elle trahir que l’incapacité à vivre ?

...

Télécharger au format  txt (3.3 Kb)   pdf (59.3 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com