Témoignage d’une cubaine

Témoignage d’une cubaine

Vivait dans le centre de la Havane

Contexte économique et politique?: crise et répression

Sentiments de la narratrice?: désespérée, épuisée, faim et désillusion

On avait informé les cubains que certains voulaient partir, les côtes n’étaient pas surveillées

Les gens ont commencé à construire des balsas dans les sous-sols de leurs maisons

Dans la rue, des gens passaient avec des tables?, des vieux caoutchouc et tout matériel pouvant flotter pour construire «?la balsa du salut?», «?la balsa de la liberté?»

La narratrice a été témoin?: elle a vu un groupe de jeunes charger une balsa et elle l’a suivi jusqu’à ce qu’ils mettent la balsa à l’eau. Elle pouvait contenir 13 personnes

RESUME

L’enregistrement est le témoignage d’une cubaine nous racontant la situation de Cuba lorsqu’elle vivait dans le centre de la Havane, en pleine crise des «?balseros?» en 1994, dans un pays fragilisé par la crise économique et la répression. Elle-même partageait le désespoir l’épuisement et la désillusion de nombreux cubains. Ainsi, certains se sont mis à rêver d’un meilleur endroit pour vivre, quand on leur a annoncé que les côtes n’étaient pas surveillées. Alors, la vie s’organisait autour de la construction de balsas, faites pour pouvoir traverser la mer. Les cubains rassemblaient tout matériau pouvant flotter?: chambre à air, planches, caoutchouc, polystyrène… pour construire «?la balsa du salut?», «?la balsa de la liberté?», comme si ces embarcations fabriquées avec tout et n’importe quoi pouvaient leur ouvrir la voie vers la liberté.

La curiosité l’a poussée à suivre un groupe de jeunes pour charger une balsa où ils pouvaient embarquer à 13 personnes, et la mettre à l’eau.

Nous pouvons penser que c’est un voyage en balsa est très dangereux mais c’est le prix de la liberté.

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