Question Sur Corpus
Commentaire de texte : Question Sur Corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aliciafenty • 23 Février 2015 • Commentaire de texte • 833 Mots (4 Pages) • 775 Vues
Question sur corpus :
Les trois textes proposés dans ce corpus appartiennent tous à l'objet d'étude du personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours. Ces trois textes sont dex extraits de romans. Ils nous exposent tous les trois, des scènes de meurtre. Nous pourrons donc nous demander comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits.
Dans un premier temps, on peut voir que la place que prend la description n'est pas identique aux trois extraits. Dans Thérèse Raquin écrit en 1867, l'auteur Emile Zola étant un écrivain réaliste-naturaliste, la description occupe quasiment la moitié du texte, puisqu'il veut représenter la réalité, c'est pourquoi on y trouve beaucoup de détails comme la précision des couleurs "blanchâtre" (l4), "rougeâtre" (l12), "brune" (l13), "grise" (l14)...
On note également une personnification de la nature "La campagne, brûlée par les rayons ardents de l'été, sent la mort venir avec les premiers vents froids" (l6-8) ; "Et il y a, dans les cieux, des souffles plaintifs de désespérance" (l8) ; "Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant" (l6) ; "les arbres vieillis jettent leurs feuilles" (l6) ; "La nuit descend de haut, apportant des linceuls dans son ombre" (l8-9)... La description est plûtot menaçante "brouillard laiteux" (l14) en insistance avec le champ lexical de la mort "linceuls" (l9), "mort" (l7).
Au contraire, André Malraux auteur de La Condition humaine, et Albert Camus auteur de L'Etranger, tout deux appartenant au XX siècle, ne donnent pas autant d'importance à la description, dans La Condition Humaine, on sait seulement que la scène se déroule à côté d'un bâtiment "du building voisin" (l6) ceci pour que le lecteur se concentre plus sur les ressenti et les mouvements des personnages. De plus, le lecteur voit les pensées de Tchen, "Il connaissait sa propre fermeté, mais n'était pas capable en cet instant que d'y songer avec hébétude" (l2-3) ; "fasciné par ce tas de mousseline" (l3) ; "mais Tchen sentait qu'il ne pourrait jamais s'en servir" (l24-25) et les mouvements de ce dernier sont énumérés "Dans ses poches, ses mains hésitantes" (l22) ou encore "Il éleva légérement le bras droit" (l28). On peut voir la même chose dans l'Etranger, pour les faits et gestes "j'ai serré le revolver de Raymond dans mon veston" (l2) et aussi pour le ressenti du personnage "Je ne sentais plus que les cymbales du soleil" (l24-25) ou bien "J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre" (l31). Par contre, dans Thérèse Raquin, les ressentis et les mouvements sont secondaires et ils n'apparaissent qu'une fois la description terminée "Thérèse, roide, immobile, la tête un peu renversée, attendait" (l20-21) ; "Elle y resta pliée, pâmée, morte" (l40-41)
Ensuite, on peut différencier Thérèse Raquin et L'Etranger de La Condition humaine car les des deux assassinats de ceux-ci ont lieu dans des endroits isolés, sans agitation par exemple sur une plage dans l'Etranger et dans une rivière poour Thérèse Raquin mais
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