Poème Il N'aurait Fallu De Louis Aragon
Mémoire : Poème Il N'aurait Fallu De Louis Aragon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Mai 2014 • 749 Mots (3 Pages) • 8 485 Vues
Français
Le roman inachevé
« il n’aurait fallu »
de Louis Aragon
« Il n’aurait fallu » est un poème de Louis Aragon issu du recueil Le Roman inachevé, écrit en 1956. Ce texte veut nous donner une vision sur l’amour, le miracle de l’amour, c’est une déclaration d’amour… Dans ce poème, Louis Aragon cherche à nous donner une vision de l’amour. Louis Aragon est un poète, romancier et journaliste, né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme.
Le Roman inachevé est une autobiographie d'Aragon écrite en vers. Le poète, âgé de 59 ans, se penche sur sa vie passée: pour la première fois il évoque son enfance souvent malheureuse, le temps de la Première guerre mondiale, les années du surréalisme, les années trente, le temps présent ; Il parle du rôle des femmes et réfléchie sur le sens de sa vie. La franchise du poète parlant de ses problèmes intimes donne au poème quelque chose de profondément touchant. On s'aperçoit aujourd'hui que Le Roman inachevé annonce la troisième grande période créatrice du poète.
Quelle vision de l’amour veut nous montrer Aragon ? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord la résurrection par l’amour, pour ensuite montrer que l’amour d’une femme est bénéfique pour le poète, et enfin terminer sur le lyrisme du texte, dans lequel Aragon exprime l’ amour miraculeux.
Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne
Qui donc a rendu
Leurs couleurs perdues
Aux jours aux semaines
Sa réalité
A l’immense été
Des choses humaines
Moi qui frémissais
Toujours je ne sais
De quelle colère
Deux bras ont suffi
Pour faire à ma vie
Un grand collier d’air
Rien qu’un mouvement
Ce geste en dormant
Léger qui me frôle
Un souffle posé
Moins Une rosée
Contre mon épaule
Un front qui s’appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m’a semblé
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