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Pensez-vous que le rôle d’un écrivain soit de défendre les valeurs auxquelles il tient ?

Étude de cas : Pensez-vous que le rôle d’un écrivain soit de défendre les valeurs auxquelles il tient ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2014  •  Étude de cas  •  1 500 Mots (6 Pages)  •  5 139 Vues

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Pensez-vous que le rôle d’un écrivain soit de défendre les valeurs auxquelles il tient ?

Introduction :

De tout temps et en tout lieu sur Terre, les hommes savants, des philosophes grecs aux Lumières, en passant par les Humanistes, ont porté avec eux des idées, des valeurs, hissé haut leurs convictions et leur concepts, inscrit dans leurs œuvres respectives leurs rêves, leurs utopies. Les uns comme les autres, de Platon à Hugo, comme More et Confucius, écrivains, poètes et philosophes, ont adhérer, à des courants politiques et économiques, ont embrassé, des mouvements idéologiques et religieux, ont pris parti, ont pris part aux débats, usant de toute leur notoriété d’artistes pour faire l’emporter le camp prééminent en leur cœurs. D’autres au contraire, ont défendu le concept d’un art affranchi de tout devoir de promotion.

Nous nous proposons de rédiger une dissertation sur le thème suivant :

Pensez-vous que le rôle d’un écrivain soit de défendre les valeurs auxquelles il tient ?

Nous verrons pour commencer que l’écrivain peut devenir dans certains cas, le porte-parole du peuple et défendre des idées pour faire entendre aux yeux des autorités les revendications de tout ou d’une partie du peuple. Nous aborderons ensuite le thème de l’engagement avant de clore sur une note d’autre nature. Nous verrons en effet que le rôle de l’écrivain peut dans certain cas se cantonner à l’exécution d’un produit artistique qui n’a pas d’autre fonction que celle d’être beau et de plaire…

I Le porte-parole du peuple

L’écrivain, parce qu’il est un savant homme, du moins jusqu’à la fin du XIX ème, peut-être considéré avec raison comme un privilégié en ce sens qu’il dispose des moyens pour diffuser, alerter, interpeller à grande échelle. En ce sens aussi, de moindre évidence mais important tout de même, qu’il sait, quant à lui, s’exprimer avec aisance, présenter et exposer avec souplesse, convaincre de sa plume puisque que c’est son affaire au quotidien. Son éducation, ses origines bien souvent nobles ou bourgeoises, facilitent d’autant la tâche qu’il devient immédiatement plus crédible, ou tout simplement audible, par les autorités, les représentants de l’ordre, etc.

C’est très justement parce qu’il est privilégié, parce qu’il a conscience qu’on prête, tout au sommet de l’État, une attention particulière à ses faits et gestes, que l’écrivain peut décider de donner la parole, au travers de sa plume, à ceux qui n’ont, de coutume, pas voix au chapitre. Ainsi certains écrivains et philosophes, aux temps des prémices de la Révolution notamment, prendront part aux revendications des peuples, défendront avec vigueur et conviction des valeurs nouvelles, payant parfois leur prises à parti aux prix d’arrestations (Voltaire), de lettres de cachets (Rousseau), d’exils et de censures.

Ces écrivains défendent donc, des idées nouvelles (libéralisme pour Voltaire, collectivisme pour Rousseau) visant à répondre aux attentes de la population affamée, bâillonnée. Ils se font, au travers d’œuvre comme Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), les amplificateurs de la vox populi qui réclame à cette époque, plus de justice et plus de droits.

Ayant parfaitement conscience de leur prévalence aux yeux de l’autorité (rois, papes, etc.), beaucoup d’écrivains profitent de leur large audience pour transmettre le message soufflé d’en bas, par le peuple, ce faisant ainsi les entremetteurs, les interprètes ou les porte-parole du peuple, de la vox populi.

L’un des rôles de l’écrivain est donc bien de défendre les valeurs qu’il croit justes, et en ayant le souci des intérêts populaires.

II L’engagement

L’écrivain, comme n’importe quel homme, se sent souvent proche de certaines idées, thèses politiques ou théories économiques, de certains courants de pensées ou de mouvements religieux.

Or l’écrivain, nous le disions plus haut, joui d’une audience considérable. Cette audience, conjuguée à sa notoriété, à l’affection qu’on lui porte et au respect qu’on lui témoigne, peut s’avérer être une arme, un moyen de diffuser et de conquérir, de propager et de convertir.

De nombreux écrivains ont donc choisit d’adhérer à des courants, de servir des idées, de les diffuser, de les défendre, les plus souvent avec une force et une conviction viscérale. Une fois de plus, ils ont consenti à laisser la parole, au travers de leur plume, à servir, à défendre. Ils ont accepté de se faire les

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