On ne badine pas avec l'amour cas
Commentaire de texte : On ne badine pas avec l'amour cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Iulia Gsn • 3 Octobre 2016 • Commentaire de texte • 1 337 Mots (6 Pages) • 1 310 Vues
On ne badine pas avec l’amour
- commentaire composé -
Considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques français, Alfred de Musset est un poète et un dramaturge français qui appartient au courant romantique.
On ne badine pas avec l’amour est l'une des pièces majeure de l'œuvre de Musset qui sera publiée en 1834 dans La Revue des Deux Mondes et représentée seulement après sa morte à la Comédie Français. Ce drame romantique se compose de trois actes et appartient au genre du proverbe dramatique. Elle nous rappelle qu’on ne doit pas jouer avec les sentiments des autres sinon on supportera des conséquences irréversibles jusqu’à la mort d’une innocente et la séparation définitive de deux âmes qui s’aiment; c’est une vraie leçon de morale.
A la suite on va étudier un passage de cette pièce de théâtre, plus précisément une extraite de la scène VI de l’acte III. Camille, désireuse de vengeance, va cacher Rosette derrière une tapisserie pendant qu'elle essaye de faire Perdican avouer ses sentiments envers elle. La jeune paysanne entend Perdican avouer son amour à Camille et, désespérée, s’évanouit. Camille, poursuivant son jeu cruel, met le jeune homme à l’épreuve : s’il n’est pas un lâche, il tiendra ses promesses et épousera Rosette ; Perdican furieux se déclare prêt. On va analyser la manière dans la quelle Camille est capable à dévoiler la vérité avec ses propres moyennes, (Une cruelle mise en scène) la façon d’osciller entre la vérité et le mensonge (Vérité et mensonge) et les conséquences d’un orgueil blésée (Le drame de l’orgueil).
Une cruelle mise en scène
Grace au fait qu’elle est blessé par la scène au quelle elle était témoigné à la fontaine, Camille révèle toute sa cruauté en mettant en scène un jeu de séduction pour se venger. Elle va utiliser tous ses armes pour atteindre son objectif : sa coquetterie Je voudrais qu’on me fit la cour ; je ne sais si c’est que j’ai une robe neuve, mais j’ai envie de m’amuser, un discours sur la vérité et le mensonge, en arrivant même à défendre le droit des femmes de mentir. Elle est froide, calculatrice. Ces amoureux si passionnes, si troublés, gardent assez de présence d’esprit pour étudier et analyser leurs sentiments. Ils sont asservis à leur amour par le cœur, mais ils le dominent par l’intelligence, et ils conservent au milieu de tous les élans et de toutes les ivresses une conscience assez nette de leur état.[1]
Le fait que Rosette écoute derrière le rideau sa tirade ne l’empêche pas d’utiliser un vocabulaire péjoratif : « aime pas », « dépit », « malheureuse », « appât », « jouet », « feint ». Emportée par la colère, Camille ne mesure pas les conséquences de ce qu’elle va provoquer.
On peut identifier une anaphore construite par la répétition du pronom personnel au début du chaque reproche qu’elle va adresser au Perdican. La figure est utilisé pour s’insister et pour que le personnage soit plus convaincant: Je ne vous aime pas, moi ; je n’ai pas été chercher par dépit cette malheureuse enfant au fond de sa chaumière, pour en faire un appât, un jouet ; je n’ai pas répété imprudemment devant elle des paroles brûlantes adressées à une autre ; je n’ai pas feint de jeter au vent pour elle le souvenir d’une amitié chérie ; je ne lui ai pas mis ma chaîne au cou ; je ne lui ai pas dit que je l’épouserais.
Vérité et mensonge
De tout début de l’extrait, avec les premières répliques, le jeu entre les deux personnages commence. Chacune d’entre eux essaye de tromper l’autre, de cacher la vérité pour atteindre leur bout.
Camille trompera Perdican du premier moment, en ne lui disant pas de Rosette, le témoin caché. De sa première tirade elle va jusqu’à céder au mensonge, lorsqu’elle prétend qu’elle n’a pas été au rendez-vous que lui avait donné Perdican je suis fâchée de n’avoir pu me rendre au rendez-vous que vous m’avez demandé ; vous aviez quelque chose à me dire ? .
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