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Objet d'étude : Genre et formes de l'argumentation au XVIIe et XVIIIe siècles

Fiche : Objet d'étude : Genre et formes de l'argumentation au XVIIe et XVIIIe siècles. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2016  •  Fiche  •  4 552 Mots (19 Pages)  •  2 108 Vues

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  Le Ny                                                                                                                         Pour le 7/10/16

  Laeticia

  2nde 2

 

  Objet d'étude : Genre et formes de l'argumentation au XVIIe et XVIIIe siècle

 

Devoir-maison d'argumentation

  Note :

 

  Appréciations du professeur :

  Les points à remobiliser :

Argumentation et satire au XVIIe siècle

  A une époque où attaquer les Grands peut entraîner la censure et une mise à l'écart de la société,        les auteurs les plus subversif utilisent pourtant l'argumentation directe.

  Les origines et définition de la satire

  • Issu d'un nom culinaire latin signifiant « salade composé », la satire est liée au mélange des genres littéraires. Dans l'Antiquité, il s'agit souvent d'un petit texte en vers, mais il peut intégrer des éléments narratifs ou argumentatifs qui contribuent à sa diversité.
  • Au XVIIe siècle , la satire désigne une pièce en alexandrins qui se moque d'une personne ridicule ou d'un travers de la société. Nicolas Boileau en est le grand représentant, s'inspirant du poète latin Juvénal entre le Ier et IIe siècle.

 

  Les cibles de la satire

  • La satire virulente et directe dans ces attaques est un pamphlet. Elle expose l'auteur à des poursuites, surtout quand elle vise les proches du roi . Ainsi Mazarin subit les attaques du cardinal de Retz dans sa Remontrance au Roi de 1657.
  • Sans viser quelqu'un de précis, la satire peut brosser des portraits peu flatteurs, aussi bien des puissants de la Cour qui sont ridiculisés sous la plume acerbe de la Bruyère dans ces Caractères, que des nobles dont se moque par exemple Saint-Simon dans ses Mémoires.

 

  Les genres satiriques

  • Si les satires de Boileau sont des poèmes, d'autres auteurs adoptent diverses formes qui ont en commun leur brièveté :    - la maxime, un texte court et incisif au présent de vérité générale, s'attaque à des types ou à des types ou à des défauts récurrents.  

                                                                        -le caractère, un texte narratif ou descriptif généralement  court, hérité du philosophe grec Théophraste. (La Bruyère)

  • La satire se diffuse également dans tout les genres, si bien que l'on peut définir comme un registre littéraire comme les comédies de Molière fondées sur les obsessions des monomanes et ridiculisent les mœurs du siècle de Louis XIV.
  • Et la satire traverse des siècle comme en témoigne la poésie engagée de Hugo.

 

                                                   

                                                             

TESTEZ VOS CONNAISSANCES

1/ La satire est-elle précisément codifié ?

   La satire n'est pas codifié, elle ne possède pas de règles précisé.

2/ La satire s'attaque-t-elle forcément à une personne précise ? Expliquez.

  La satire ne peut viser quelqu'un de particulier vu qu'elle peut-être sur un problème de la société ou sur une catégorie de personne en généralité.

3/ Le titre satire a-t-il été souvent utilisé pour identifier ce genre littéraire ? Expliquez.

  Le titre satire n'est pas souvent utilisé pour nommé ce genre littéraire car les auteurs font aussi des satires à partir de caractère, de maxime, ou encore de registre littéraire.

4/ Peut-on parler de registre satirique ? Justifiez votre réponse.

  On peut ainsi parler de «registre» satirique parce que c'est un thème d'écriture qui est possible.

Le conte Philosophique

  Définition et origines

  • Les contes de Voltaires se réfèrent aussi bien au précepte du poète latin Horace, qui définit fable et contes par l'expression docere et placere (instruire et plaire), qu'à la définition du mot «conte» donné par l'Encyclopédie : son but est moins d'instruire que d'amuser.
  • Ce court récit argumentatif a visée morale relève de l'argumentation indirecte. Il a pour but de distraire le lecteur, tel un conte, tout en faisant réfléchir a ce dernier aux problèmes de son époque, de façon sérieuse, philosophique.
  • Si le fait de raconter une histoire tout en argumentant n'était pas nouveau à l'époque de Voltaire, c'est lui qui a contribué à rendre célèbre ce genre littéraire. Et Zadig (1748) est l'un des premiers récits de ce type dans la carrière de l'auteur.

 

  Merveilleux et exotisme

  • Une grande partie de l'intrigue est emprunté au merveilleux (la magie, les lieux fantasmé etc). Située dans un univers fantaisiste qui rappelle les contes de fées ou les récits épiques, l'intrigue du conte philosophique utilise des personnages savent stéréotypés (roi tyranniques ou influençable, belle princesse, sorcière etc) parmi lesquels se détache un héros censé et de nature supérieure, tel Zadig, ou naïf mais progressivement lucide et critique.
  • L'exotisme est aussi bien le moyen d'introduire du merveilleux et une vision idéalisé de territoires inconnus, que de transporter l'action dans un Orient stéréotypé, afin d'éviter la censure.

  Critique et Réflexion

  • La mise à distance du monde réel est au cœur de l'intrigue du conte philosophique et rend acceptable la satire, parfois vivre, du pouvoir royal et de la société en général. L'arrivé d'un personnage étranger en terre inconnue permet de confronter deux cultures et de passer aux cribles tous les défauts du royaume.
  • La découverte du monde et de lui-même permet au héros de mieux comprendre la société dans laquelle il vit, les défauts des hommes, et d'essayer de s'améliorer pour parachever son initiation et devenir un homme, au sens noble du terme, pour le siècle des Lumières. En cela, le conte philosophique est l'ancêtre du roman de formation ou d'apprentissage qui se développera dès la fin du XVIIIe siècle et rencontrera un vif succès au XIXe siècle.

TESTEZ VOS CONNAISSANCES

1/ Pourquoi peut-on dire que le conte philosophique est un récit plaisant ?

  Le conte philosophique est un récit plaisant  vu que celui-ci est un conte, une histoire, en générale elle ne pose pas tellement de question sauf à la fin pour la morale

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