Morceau d'un corpus sur l'éloge Et Blâme Du Souverain

éloge et blâme du souverain Question (la réponse à la question 1 est totalement rédigée, pas la 2)

Les quatre documents qui nous sont présentés sont tous issus d’œuvre de la Renaissance : Le Prince de Machiavel, Gargantua de Rabelais, L’Institution pour l’adolescence de Charles IX de Ronsard et un Portrait mythologique de François Ier. Tous ces documents nous proposent une image du souverain : quelle est-elle ? Le document 3 issus de L’Institution pour l’adolescence de Charles IX tout comme le Portrait mythologique de François Ier présentent une vision idéale du souverain. Chez Ronsard, le souverain doit connaître l’art de la guerre mais aussi tous les autres savoirs : « Un roi doit pour être grand ne doit rien ignorer. / Il ne doit seulement savoir l’art de la guerre (…) Mais les Princes mieux nés n’estiment leur vertu / Procéder ni de rang ni n de glaive pointu / […] Mais par les beaux métiers que les Muses nous donnent » (v. 11-12 et 27,30). Le souverain est ainsi comparé à Achille : « « Telle science sut le jeune prince Achille » v. 41. Ronsard utilise des références mythologiques dans son poème en alexandrins pour exhorter le jeune Charles IX à la pratique des arts et des sciences. Le Portrait mythologique de François Ier présente le roi avec les attributs des dieux romains Minerve, Mars Mercure et Diane : il a le caducée de Mercure, le carquois de Diane, l’égide de Minerve et les armes de Mars. De plus, le poème en décasyllabe en fait l’éloge dans toutes les disciplines : « François en guerre est un mars furieux / En paix Minerve et Diane à la chasse / A bien parler Mercure copieux… » v. 1-3. François Ier rassemble donc toutes les qualités. Ce document emploie aussi la forme poétique et les références mythologiques sont aussi au service de cette visée. Le document 2, extrait du chapitre XXXI de Gargantua de Rabelais propose un contre-portrait ironique du bon souverain. En effet, à travers le portrait de Picrochole, c’est l’image.

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