Malade Imaginaire Biographie Molière
Compte Rendu : Malade Imaginaire Biographie Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marinaa_mg • 27 Décembre 2014 • 804 Mots (4 Pages) • 1 553 Vues
Extrait 1 : Le malade imaginaire, Molière ( 1673 )
Question 1 :
Il dit à la ligne 17 : Je vous suis obligé ( reconnaissant ), à la ligne 25, il met en doute ce que disent ces docteurs car il avoue qu’ils se contredisent eux-mêmes : « Il dit que c’est du foie et d’autres disent que c’est de la rate »
Question 2 :
A cause de sa phobie des maladies, il croit vraiment tout ce qu’elle dit, il se laisse posséder par ses propos sans la remettre en doute une seule fois.
Question 3 :
Il y a l’accumulation paradoxale de l’adjectif « bonnes » devant les noms des pires maladies mortelles. Elle cherche à montrer que pour elle, donc, c’est un jeu de soigner ces maladies car elle a soi-disant des compétences extraordinaires.
Question 4 :
Le principal type de comique de cette scène est le comique de langage avec l’accumulation de toutes ces maladies, deux anaphores importantes par Toinette qui va répéter durant 6 répliques qu’il est malade du poumon et une seconde fois durant 6 répliques en traitant le médecin d’Argon d’ignorant. À la ligne 51 : « Ignorantus, ignoranta, ignorantum » elle accentue le fait qu’elle trouve Mr Purgon ignorant en le disant à toutes les formes possibles en latin.
Question 5 :
Question 6 :
Non, cela ne révèle pas de véritables connaissances médicales car elle n’a fait que prescrire l’inverse de ce que Monsieur Purgon avait préconisé pour Argan, c’était juste pour le contredire jusqu’au bout et dire qu’il a faux du début à la fin.
Question 7 :
Cette scène est satirique car elle caricature les médecins en se moquant de eux et de leurs façons d’exercer. Molière a ici fait la satire des médecins par exemple avec l’adjectif « bonne » devant chaque noms de maladies ce qui montre le défi jouissif pour le médecin qui soigne de telles maladies et le côté sadisme de qualifier ces maladies comme « bonnes ». L’alliance de maladies avec l’adjectif « bonnes » est paradoxale. Chaque sonorités semblent en appeler une autre - (pourprées, pestes, hydropisies, pleurésies, fromage gruau riz marrons et des oublies coller et conglutiner) ce qui génère une fantaisie verbale mais qui n’a pas vraiment de sens. On a traditionnellement l’habitude de présenter les pièces de Molière touchant à la médecine comme des satires dirigées contre le discours et le corps médical. Mais du coup, c’est négliger le comique proprement théâtral de ses pièces. Par ailleurs, cette dernière pièce de Molière peut se lire comme une profonde réflexion sur le théâtre : Molière nous invite à considérer les vertus du théâtre, lequel peut s’interpréter comme une anti-médecine. En effet, comme la médecine, le théâtre est un édifice de fiction. Mais tandis que la médecine est en partie liée au mensonge, le théâtre permet d’aller jusqu’à la vérité.
Question 8 : Biographie Molière
Biographie de Molière (1622-1673)
Molière (Jean-Baptiste Poquelin) est baptisé le 15 janvier 1622 à Paris (église Saint-Eustache).
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