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Madame Bovary, Gustave Flaubert La Mort D'Emma

Mémoires Gratuits : Madame Bovary, Gustave Flaubert La Mort D'Emma. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2014  •  949 Mots (4 Pages)  •  2 160 Vues

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Dissertation

Madame Bovary, Gustave Flaubert

La mort d'Emma

Honoré de Balzac a dit : "Le jour où l'homme se méprise, le jour où il se voit méprisé, le moment où la réalité de la vie est en désaccord avec ses espérances, il se tue et rend ainsi hommage à la société devant laquelle il ne veut pas rester déshabillé de ses vertus ou de sa splendeur". C'est ainsi que, l'idée du suicide est reprise par un de ses contemporains, Gustave Flaubert, en 1857. En revanche, Balzac cherchait à représenter les mœurs de leur temps, alors que Flaubert, prenait en compte les rivalités triviales du quotidien. En effet, dans son récit éponyme, Madame Bovary, Gustave Flaubert fait mourir son personnage principal aux yeux de ses proches de façon funeste. De ce fait, nous verrons dans un premier temps les caractéristiques du réalisme mises en exergue avec la fatalité de la mort d'Emma, le registre pathétique de l'action et la desciption réaliste du mal qu'elle subit. Cependant, on peut distinguer un certain désaccord avec ce mouvement littéraire, en raison d'une fuite dans le romanesque et l'imaginaire. C'est pourquoi, la seconde partie traitera de cette échappatoire vers l'iréel, avec l'arrivée de la religion, et le refus de la réalité dû aux convictions humaines irrationnelles. C'est alors qu'une question se pose: dans quelle mesure une dure vérité peut-elle fuir pour laisser place au doute et à l'espoir ?

Madame Bovary est confrontée à une mort fatale: "Charles montra la lettre. C'était de l'arsenic." Cette citation, montre en tout premier lieu le destin fatal de la femme. Auncun effet d'attente est exposé, le lecteur connait d'avance la fin inneluctable. En effet, l'arsenic est un poison connu pour tuer sans solutions de survit. De plus, c'est une phrase courte, permettant d'aller droit au but. Le narrateur n'essaye pas de détourner le fait, et reste explicitement direct. Ce caractère innévitable apparait tout au long de l'extrait: "Elle en avait finit, songeait-elle". Effectivement, elle sûre de son coup, et ne s'illusionne pas. Elle sait qu'elle finira par mourir. C'est pour cela, qu'elle tient absolument à faire un au revoir à sa fille: "Amenez moi la petite", et qu'elle avouait pour son mari "plus d'amour que jamais". Le suicide en lui-même est fatal. Emma a pris sa décision, elle ne peut plus y remédier. Elle ne peut que avancer dans les bras de la mort et se détacher de ceux de ses proches. La fatalité entraîne avec elle l'expression des émotions.

La mort proche d'un être cher bouleverse les pensées des personnages. En réaction à la situation, ceux-ci expriment une foulée de sentiments, qui reste, pour la plupart, enfouis. Ont-ils peur de dévoiler ce qu'ils ressentent au grand jour ? Cependant, le lecteur est mis au courant des positions de chacun. Le narrateur, omniscient, montre Madame Bovary comme une éternelle insatisfaite vouée à l'échec: "elle n'entendait plus que l'intemittente lamentation de ce pauvre coeur, douce et indistincte, comme le dernier écho d'une symphonie" Il est dit que son coeur bat de façon irrégulière. Ainsi, Madame Bovary ne sait pas ce qu'elle

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