Lorenzaccio, Musset
Commentaire de texte : Lorenzaccio, Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Mars 2013 • Commentaire de texte • 1 404 Mots (6 Pages) • 766 Vues
Actes Scènes Lieux - Temporalité* Argument
I 1 Un jardin. Clair de lune. Minuit,29 décembre 1535. Aidé de Giomo, son homme de main, le duc Alexandre enlève sous les yeux de son frère une jeune fille que Lorenzo, son âme damnée, vient de lui acheter.
2 Une rue. Le point du jour. Plusieurs commerçants et bourgeois commentent la situation politique de la ville. Déguisés en religieuses, Alexandre et Lorenzo sortent d'un bal. Un des sbires ordinaires du duc, Julien Salviati, tient des propos inconvenants à Louise Strozzi.
3 Palais Cibo. Avant midi. Le marquis Cibo quitte Florence pour un séjour campagnard. Après son départ, la marquise manifeste devant le cardinal Cibo, son beau-frère, une indignation toute républicaine à l'égard des frasques du duc. Le cardinal intercepte une lettre d'amour que le duc a écrite à la marquise.
4 Au palais ducal. Avant midi. Le duc reçoit le cardinal Valori : ce dernier l'informe que le pape est irrité des désordres de Lorenzo. Sire Maurice, un chancelier, abonde en ce sens. Lorenzo entre et se moque du chancelier. Celui-ci le provoque en duel : Lorenzo s'évanouit à la vue de l'épée, conduite que le cardinal juge suspecte.
5 Devant l'église San Miniato, à Montolivet. Scène de foule, où se mêlent bourgeois et marchands. Entre Salviati qui se vante d'une promesse que lui aurait faite Louise Strozzi de coucher avec lui.
6 Le soir, sur les bords de l'Arno. Marie Soderini, mère de Lorenzo, confie à Catherine Ginori, tante du jeune homme, ses inquiétudes à l'égard de Lorenzo, déplorant que sa pureté se soit muée en débauche. Cependant les bannis de Florence partent en maudissant la ville.
II 1 Chez les Strozzi. Le soir. Philippe Strozzi déplore la corruption qui gangrène Florence. Pierre et Thomas, ses deux fils, apprennent que leur sœur Louise a été insultée par Salviati. Malgré l'opposition de leur père, ils décident de la venger.
2 Le portail d'une église. 2 janvier 1536, avant midi. Le peintre Tebaldeo Freccia montre un paysage florentin à Valori et Lorenzo. Celui-ci raille sa prétendue pureté puis lui propose de venir le lendemain chez lui en vue d'un tableau d'importance, "pour le jour de ses noces".
3 Palais Cibo. L'après-midi. Le cardinal Cibo entend la marquise en confession et tente de lui soutirer des confidences relatives au duc. Indignée, la marquise devine que le cardinal, complice complaisant de l'adultère, pourrait en profiter pour manœuvrer le duc.
4 Palais Soderini. 3 janvier 1536, le soir. Marie raconte à Lorenzo son rêve de la nuit, où il lui est apparu sous ses traits d'autrefois. Lorenzo paraît fort troublé quand surviennent son oncle, Bindo et un ami. Tous deux accablent Lorenzo de reproches. Mais, en présence du duc, Lorenzo sollicite malignement des privilèges pour les deux hommes, qu'ils acceptent avec gratitude. Resté seul avec Lorenzo, le duc lui confie que la marquise est sa maîtresse et lui demande de lui ménager un rendez-vous avec Catherine.
5 Palais des Strozzi. Le soir. Alors que Philippe Strozzi confie ses craintes à son entourage pour son fils Pierre, celui-ci survient et annonce qu'il vient de tuer Julien Salviati. Malgré les conseils, il refuse néanmoins de se cacher.
6 Palais ducal, le soir. Tebaldeo réalise le portrait du duc. Pour poser, celui-ci a dû enlever sa côte de mailles. Lorsqu'il veut la reprendre, la cotte a disparu. Giomo fait part au duc de ses soupçons à l'égard de Lorenzo, puis renonce à les vérifier.
7 Une rue, devant le palais ducal, le soir. Salviati, couvert de sang, crie vengeance sous la fenêtre du duc. Alexandre promet de le venger et demande à ce qu'on jette les Strozzi en prison.
III 1 Chambre de Lorenzo. 4 janvier1536, au matin. Dans sa chambre, Lorenzo s'entraîne avec son valet, Scoronconcolo, au maniement des armes. Les deux hommes font volontairement beaucoup de bruit, pour, dit Lorenzo, accoutumer les voisins au tapage, le jour où il se débarrassera d'un ennemi personnel que pour l'instant il se refuse à nommer.
2 Palais Strozzi, le matin. Pierre Strozzi décide d'en finir avec les Médicis. Sa fougue irréfléchie se heurte un temps à la prudence de son père, mais il finit par convaincre ce dernier de le suivre à un banquet de conjurés chez les Pazzi.
3 Une rue, le matin. Alors qu'ils se rendent chez les Pazzi, les fils Strozzi sont conduits en prison. Philippe se lamente de cette iniquité lorsque Lorenzo arrive. Au cours d'une longue scène, Lorenzo finit par révéler son double jeu au vieil homme : il s'est introduit dans l'entourage du duc et a feint d'être son complice pour l'assassiner. Il confie pourtant n'entretenir aucun illusion sur le sens politique de son geste, qu'il réduit
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