Littérature Contemporaine

A l’entrée du XXe, L’Europe commence à perdre de son aisance et son euphorie de sorte qu’on a appelé cette époque « les années folles » vu que le monde européen apparaît comme une entité ébranlée au niveau politique à cause du tumulte des deux guerres mondiales accompagnées du totalitarisme mené par Mussolini et Hitler suivi par le communisme (URSS) qui est entré en scène après la crise économique de 1929, ce qui a ouvert les portes à la guerre froide. Et au niveau social et culturel, s’inscrit la révolte de la jeunesse en 1968 dont résulte un bouleversement qui a changé toutes les traditions juste pour avoir plus de liberté dans tous les domaines (cinéma, musique, la vie sociale, etc.) et la littérature a pris la part du lion de ces changements.

Le traumatisme laissé dans la conscience des hommes de lettres par les massacres et les séquelles de la Première Guerre mondiale a orienté la littérature dans une nouvelle voie où l’esprit rebelle s’est incarné dans une prose et une poésie purement révolutionnaires. A l’ombre de cet esprit s’inscrivent trois mouvements principaux : le surréalisme, mené et théorisé par André Breton dans « Manifestes du Surréalisme », l’existentialisme, dont Jean-Paul Sartre est une figure de proue, et le nouveau roman qui a été annoncé dans le manifeste d’Alain Robbe-Grillet intitulé « Pour un Nouveau Roman ». La littérature retrouve donc une diversité d’inspiration.

Concernant le roman, il a été dominé de plusieurs nouveaux sujets, comme l’enfance perdue d’Alain Fournier dans son récit onirique « Grand Meaulnes 1913 », l’adolescence de Valery Larbaud dans « Fermina Marquèz 1914 », et l’humanisme pacifiste représenté par Romain Rolland dans « Jean-Christophe 1912 ». On trouve aussi dans cette époque d’autres formes comme le roman feuilleton « Arsène Lupin 1905 » de Maurrice Leblanc et les romans policiers tel « Mystère de la Chambre Jaune » de Gaston Leroux.

Quant à la poésie, elle a subi au début du XXe siècle deux grandes influences, celle du symbolisme, prescrit par Baudelaire et Mallarmé qui ont rejeté le réalisme et le matérialisme, et celle du Parnasse dont le principe est L’art pour l’art, ce qui veut dire que les parnassiens ont refusé l’expression des sentiments et la charge émotionnelle et ont privilégié la perfection des techniques poétiques et l’innovation formelle comme les rythmes impairs de Paul Verlaine, les versets de Paul Claudel et les vers spontanés de Paul Valéry. En revanche, les poètes annonciateurs ont pris une autre direction celle du surréalisme. Ces poètes, étant des voyageurs, ils se sont intéressés à plusieurs domaines et s’en sont inspirés notamment la peinture. A la tête de ces poètes : Guillaume Apollinaire qui a fait preuve d’audace en arrivant jusqu’à abolir l’usage de la ponctuation et inventer les calligrammes (les poèmes dessinés).

Par rapport au théâtre, il s’est débarrassé des conventions classiques pour représenter les moeurs de cette époque; sa réalité et sa vie quotidienne. Il y avait également le théâtre de divertissement ou de Boulevard qui, selon ses sujets, semble frivole comme « le Dindon » de Georges Feydeau. Mais, il a eu un grand succès populaire grâce à ses dialogues amusants.

Au bout du compte, on est digne de dire que la littérature du XXe S était aussi

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