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" Les sacrifiées " de Laurent Gaudé 2004

Commentaire de texte : " Les sacrifiées " de Laurent Gaudé 2004. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  966 Mots (4 Pages)  •  1 499 Vues

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A travers trois époques, Laurent Gaudé nous entraîne dans ces pages de l’histoire qui font que l’Algérie et la France sont très liées. Grâce à la scène 12 de son œuvre “Les sacrifiées”, laurent Gonnet nous transmet des émotions puissantes et violentes. Publiée en 2004, “Les sacrifiées” est une œuvre projetée dans les années 1970 et 1980. C'est l’histoire d’une famille maudite. La malédiction commence avec Raïssa, une jeune algérienne qui vit pauvrement dans les campagnes. Cette dernière est maudite. Sa mère est morte en couches ce qui souillera à jamais son image. Désignée comme « fille tueuse de mère », elle sera contrainte à vivre seule, sans mari. Sa fille Leïla, elle, revient de France pour en savoir plus sur son identité. En effet, sa mère vie en Algérie alors qu'elle vit en France. Elle voulait aussi savoir qui était son père. Leïla fait alors une terrible découverte. Dans cette scène, nous avons deux femmes, Raïssa et Laïla mère/fille et des villageois. Ces villageois du nombre de 4 (deux femmes et deux hommes) n’ont pas de nom dans cette scène. Ils apparaissent tel un groupe et non pas comme des personnages. Cela fait penser au Cœur dans le théâtre antique. En effet Laurent Gaudé s’inspire beaucoup du théâtre antique. Cette œuvre fait beaucoup penser à ce registre du fait que le principal thème de la scène soit la tragédie, la malédiction. Dans cette scène, nous allons étudier comment laurent Gaudé montre la souffrance des femmes en période de guerre. Pour y répondre, nous allons voir des retrouvailles tendues entre une mère et sa fille, et ensuite nous verrons comment l’ambiance évolue-t-elle entre les personnages.

Apres son arriver en Algérie, Leïla cherche à en savoir plus sur son identité auprès de sa mère. Nous pouvons voir que c'est une scène de retrouvaille entre la mère et sa fille par la phrase ligne 12 de Leïla "je suis venu de loin. Je l'ai retrouvé". Leïla insinua par là qu’elle vient de France. Ou alors par la phrase ligne 65 de Raïssa “ tu es venue jusqu’à moi”. Ces retrouvailles sont en effet tendues car Leïla veut savoir un secret que Raïssa garde profondément en soit. De plus, les villageois, intervenant souvent dans la discussion avec de courtes phrases cherchent à pousser à bout Raïssa pour savoir l’identité du père. Il y a aussi quelques moments de silences accentués par l’alinéa ligne 2 “temps”. Raïssa s’énerve de plus en plus, ligne 25 “Raïssa tape du pied par terre, comme une furie, elle semble possédée”. Nous sommes face à un contexte de crise familial. La fille voulant en connaitre plus sur son identité demande à sa mère qui est son père mais sa mère semble caché un secret qu’elle garde depuis longtemps. Dans la suite du texte, après que les villageois ainsi que Leïla demandent sans cesse l’identité du père, Raïssa est à bout. Elle dévoile qu’elle ne connait pas elle-même l’identité du père. Elle révèle qu’elle s’était fait violer il y a longtemps par des soldats Français. Ils étaient une vingtaine. Pour décrire cette scène, Gaudé utilise un champ lexical très violent et très touchant : ligne 33 “ils se sont succéder en moi” ligne 34 “ de leur violence en moi” ligne 39 “tu n’as pas de père. Il n’y avait que des coups en moi. Gaudé utilise ce champ lexical

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