Les Fables De La Fontaine
Dissertation : Les Fables De La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Septembre 2014 • 362 Mots (2 Pages) • 746 Vues
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Fables de La Fontaine
Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine (ou plus simplement Fables de La Fontaine) consistent en trois recueils publiés entre 1668 et 1694, comptant 243 fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin.
Les trois recueilsModifier
Le premier recueil de Fables (intitulé, comme les suivants, Fables choisies, mises en vers par M. de la Fontaine) correspond aux livres I à VI des éditions actuelles. Il a été publié en 1668 et était dédié au Dauphin. La Fontaine insiste sur la fonction éducative de son travail : « je me sers d'animaux pour instruire les hommes. »
Fac-similé du manuscrit du Statuaire et la statue de Jupiter
Le deuxième recueil correspond aux livres VII à XI des éditions modernes. Il est publié en 1678 et 1679, en deux volumes, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi.
Le dernier recueil correspond au livre XII actuel. Il est publié en 1694, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi.
Les sources et inspirations de Jean de La FontaineModifier
Les Fables de La Fontaine continuent une tradition médiévale française, d'historiettes comiques et de satire des mœurs sociale, dont les acteurs sont des personnifications d'animaux, comme le Roman de Renart où on trouve l'anecdote du « Corbeau et du renard » avec des morales mises en adages, ou comme Marie de France » chez laquelle on trouve le première version du « Loup et de l'agneau ».
La Fontaine a aussi fait un travail de traduction et d'adaptation de texte antiques, comme les Fables d’Ésope (par exemple « La Cigale et la Fourmi »), de Phèdre, d'Abstémius, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne[1].
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