Les Animaux Malades De La Peste
Documents Gratuits : Les Animaux Malades De La Peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Mars 2014 • 1 195 Mots (5 Pages) • 818 Vues
1) Les ravages de la peste (vers 1 à 14)
- La peste n’est pas nommée directement pour traduire la terreur qu’elle inspire. Elle est désignée au début par une périphrase et un parallélisme utilisant champ lexical de la violence. De plus elle est mystérieuse et d’origine divine (« mal que le Ciel en sa fureur ») donc il ne faut pas en parler.
- « Capable d’enrichir en un jour l’Achéron » → Hyperbole, image
- « Faisait aux animaux la guerre » → personnification pour renforcer la terreur de cette maladie
- « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés » → Construction en chiasme qui montre à quel point la situation est sans issue, la maladie implacable et sans issue. Césure qui accentue le chiasme.
- « Le soutient d’une mourante vie » → Même la vie est touchée
- Série de négations lignes 7 à 14 pour montait que tout est touché, tout disparait.
La maladie est présentée comme un fléau implacable, une malédiction sui prend une dimension merveilleuse.
2) Le discours des personnages
Les personnages sont allégoriques et se révèlent dans leur discours comme dans une pièce de théâtre → croisée de tous les genres (argumentatif, poésie, théâtre).
Le Lion : discours de roi (réplique la plus longue), il montre que le pouvoir est lié au langage. Il prend la décision (« tint conseil »), justifie ce mal terrible (« je crois … »), rassure. Il donne une solution (« Que le plus … ») présentée sous forme d’un ordre. C’est lui qui détient l’autorité (fondée sur le pouvoir). Il évoque l’histoire d’Œdipe dans laquelle la peste est un châtiment divin. Il donne les principes qui vont être appliqués puis le protocole : chacun va se confesser et être honnête (« l’état de notre conscience »)
Diérèse pour souligner le mot
Le roi est un homme de pouvoir qui agit bien, il incarne l’autorité, la bienveillance.
Ce sont des procédés de mise en valeur
Le contre rejet du vers 15 met en valeur l’apostrophe amicale : « Mes chers amis ».
D’autres procédés soulignent l’autoritarisme du roi (« Je crois, « peut être »)
Bienveillance et proximité avec ses sujets car il montre l’exemple. Il montre donc que la loi s’applique à tous, même celui qui la promulgue. L’aveu du Lion donne l’exemple de sa culpabilité absolue (« j’ai dévoré force moutons ») et dit que cette violence n’est pas justifiée (« nulle offense »). Il s’accuse d’appétit « glouton » et gradation avec un autre crime (« même le berger »)
Rejet + caractère inhabituel du vers : cout
Rq : On remarque bien la souplesse de la versification chez La Fontaine.
Comédie d’honnêteté car « mais » : on sous entend que puisque c’est le roi, il ne veut pas être puni. Donc le discours du roi si responsable et bienveillant est hypocrite. Le « mais » donne une règle implicite. Celui qui a le pouvoir ne peut pas être celui qui va être puni. « Que le plus coupable périsse » → pas moi.
Le Lion incarne l’autorité qui se veut bienveillante mais hypocrite.
Le Renard (+ « autres puissances », « gens querelleurs »)
Il incarne les autres fauves (« tigres »), les « ours », la grande noblesse et par son attitude flatteuse le courtisant.
Le renard flatte le loin (« Sire » → apostrophe
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