Les Amours de Cassandre
Note de Recherches : Les Amours de Cassandre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aaa222 • 14 Mai 2013 • 304 Mots (2 Pages) • 1 171 Vues
« A sa maîtresse » parut en 1553 dans Les Amours de Cassandre. Ronsard, qui avait alors vingt-neuf ans, a écrit ce poème pour la fille d’un seigneur italien, Cassandre Salviati, âgée de vingt-deux ans. Ce poème est une petite ode, qui comprend trois strophes composées de six octosyllabes. Chaque strophe comporte une rime plate, suivie d’une rime embrassée. Dans ce poème construit sur un mode dramatique, le poète illustre une gracieuse et poétique leçon : conscient de la fuite irrévocable du temps, il s’efforce de faire partager ce sentiment à Cassandre et ainsi de la persuader de partager son amour. La première strophe de ce poème se présente comme une invitation ; remarquons que le poète invite Cassandre à aller voir avec lui si la rose est morte, ou plutôt si elle n’est point morte, si elle n’a point perdu ses pétales. Ici, le poète décrit la rose en des termes appliqués d’habitude aux « vêtements » d’une femme. Avec le « Las! » qui commence la deuxième strophe s’annonce un mouvement exclamatif de surprise ; avec Cassandre devant le spectacle désastreux de la rose morte, le poète abandonne le ton de l’invitation et parle maintenant à l’impératif, prenant le rôle du maître qui interprètera une vérité pénible pour Cassandre. Dans la dernière strophe, le poète compare la jeunesse de la femme en des termes appliqués d’habitude à une fleur – un renversement de la première strophe où il avait associé la beauté de la rose à celle de Cassandre. La dernière strophe du poème peut être sentie comme une supplication insistante : le poète-maître tire la leçon, la morale du spectacle auquel il vient d’assister avec Cassandre. Dans cette dernière strophe, le poète exprime le thème de Carpe diem : il faut saisir le jour présent et profiter du plaisir qui passe.
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