Lecture Analytique De " A Une Passante " De Charles Baudelaire
Documents Gratuits : Lecture Analytique De " A Une Passante " De Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toe333 • 2 Novembre 2014 • 1 196 Mots (5 Pages) • 2 913 Vues
Lecture analytique « A une passante » de Charles Baudelaire
Introduction
Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire auteur « maudit ». Le décès de son père et le remariage de sa mère l’affecte particulièrement, et son départ pour l’internat n’améliore pas les choses. En 1857, il publie sa seule est unique œuvre Les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise. Baudelaire explique la dualité, entre le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. A une passante fait partie de la section des Fleurs du Mal intitulée « Tableaux parisiens ». A une passante est le récit d’une rencontre amoureuse, d’un « coup de foudre »entre le poète et une passante. Nous analyserons dans une première partie la structure du poème, puis dans une seconde partie l’image de la femme, et pour terminer cette analyse nous aurons dans une troisième partie ce que représente la femme pour le poète.
I) Structure du poème.
A une passante est un sonnet régulier (2 quatrains, 2 tercets), dans les deux quatrains on y trouve des rimes embrassées, et le poète utilise des vers en alexandrin
II) La description de la femme.
a) Le contexte
Il s’agit de la rencontre entre le poète et une passante qui ce déroule dans une rue de Paris où le poète se situe à la terrasse d’un café.
Dans les deux premières strophes (v.1 à 8) le poète se consacre à la femme, de plus dans les deux tercets (v.9 à 14) il porte une analyse sur la confusion provoquées en lui.
Au niveau des temps verbaux c’est le passé simple et l’imparfait qui domine vers 1 à 9 avec « hurlait » (V1), « passa » (V3) et «buvais » (V6).
b) Les étapes du poème
Le premier vers du poème place le poète au centre du récit avec l’expression (« autour de moi ») et décrit le cadre de l’action, en mettant l’accent sur le bruit de la rue avec les termes (« assourdissante », « hurlait »). Le vers comporte des allitérations en /r/ (4), assonances en /u/ et /ou/.
Le vers 2 est coupé en deux parties grâce à l’hémistiche :
Longue, mince, en grand deuil, // douleur majestueuse.
Le rythme s’allonge et le poète fait monter le suspens en faisant précéder l’arrivée du mot « femme » par une énumération de quatre adjectifs.
Les vers 3 et 4 prolongent cet effet d’allongement par l’enjambement du vers 3 sur le vers 4. En outre ils produisent un effet de transition avec un hémistiche :
V3 : Une femme passa // d’une main fastueuse
V4 : Soulevant, balançant // le feston et l’ourlet
Le rythme des vers est donc particulièrement remarquable dans cet exemple.
Le mouvement semble s’immobiliser au vers 5 avec la comparaison « sa jambe de statue ». Cet arrêt représente peut-être la dernière image mentale que conservera le poète après la disparition de la passante.
Les vers 6 à 8 définissent comment le poète est fasciner par cette passante.
Le vers 6 montre la paralysie du poète (« crispé comme un extravagant »).
Au vers 7 et 8 La fascination est évoquée par les verbes « boire »,
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