Le roman psychologique
Étude de cas : Le roman psychologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mouss13 • 5 Janvier 2013 • Étude de cas • 308 Mots (2 Pages) • 1 727 Vues
roman est un genre littéraire, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. La place importante faite à l'imagination transparaît dans certaines expressions comme « C'est du roman ! » ou dans certaines acceptions de l’adjectif « romanesque » qui renvoient à l'extraordinaire des personnages, des situations ou de l'intrigue. Vers la fin du xixe siècle, de nombreux romanciers cherchent à élaborer une analyse psychologique des personnages : derniers romans de Maupassant, Romain Rolland, Paul Bourget, Colette, D.H. Lawrence. L'intrigue, les descriptions des lieux et, dans une moindre mesure, des milieux sociaux, passent au second plan.
Henry James introduit un aspect supplémentaire qui deviendra central dans la suite de l'histoire du roman : le style devient le moyen privilégié de refléter l'univers psychologique des personnages. Le désir d'approcher au plus près la vie intérieure des personnages amènera notamment au développement de la technique du monologue intérieur : Le Lieutenant Gustel, Arthur Schnitzler (1901), Les Vagues, Virginia Woolf (1931), et plusieurs chapitres dUlysse de James Joyce (1922).
L'essor du roman psychologique reflète celui de la psychologie expérimentale (travaux de William James, frère de Henry, et de l'école viennoise), puis celui de la psychanalyse. L'intérêt des romanciers pour ces développements théoriques est illustré par exemple par le roman La conscience de Zeno d'Italo Svevo (1923).
Le Dit du Genji au Japon du xie siècle est considéré comme le premier[4] roman psychologique.
Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du xiie siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art de peindre.
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