Le naturalisme.

Le naturalisme

La seconde moitié du XIXème siècle est marquée par l'invention de la photographie par Nicéphore Niépce. Elle offre les instantanés frappants d'une société en pleine mutation.

Le mouvement naturaliste, considéré comme l'héritier du réalisme, apparaît en France en 1860. Les écrivains cherchent eux aussi à témoigner le plus fidélement possible de leur époque et décident d'appliquer une démarche scientifique. Ils observent et étudie la nature des individus ainsi que l'influence de l'hérédité et du milieu sur leur évolution.

Zola, chef de file des naturalistes

Zola fait du naturalisme une véritable école littéraire. Comme par exemple dans les Rougon-Macquart où il raconte « L'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire ».

Les Grands Principes du mouvement

Toutes les catégories sociales deviennent des sujets d'étude ( les ouvriers, les prostituées, …) et ne sont pas idéaliser.

Les écrivains multiplient les effets de réalité au travers de description minutieuses et documentées, par l'emploi de vocabulaire argotique ou technique propre à tel milieu, mais aussi par des portraits réalistes et psychologiques des personnages et l'emploi de détails très réalistes ou encore par le refus catégorique de l'autocensure ( ils sont indifférents à toute forme de morale idéaliste).

Chaque personnage devient, sous la plume des naturalistes un cas ou un cobaye à étudier.

Les grandes figures du mouvement

Le naturalisme mené par Emile Zola, compte des écrivains et artistes tels que les frères Goncourd, Maupassant, Huysmans ou Tolstoi.

Le roman se prête parfaitement à leurs projets parce qu'il permet de suivre l'itinéraire des héros et grâce au théâtre le dialgue permet de fouiller le fond de l'âme humaine.

Les peintres et sculpteurs adhèrent au naturalisme en faisant des scènes banales et quotidienne de véritables chefs-d'oeuvre. Le monde des travailleurs fait aussi son entrée dans celui des arts.

Les limites de l'expérience naturaliste

Malgré leur volonté scientifique, les romanciers ne conservent pas toujours la rigueur et la sécheresse objective nécessaires à leur projet. Mais grâce à cela, Zola transporte le lecteur dans un univers extraordinaire.

En 1887, Zola publie la Terre, roman consacré à la peinture du monde paysan qui va recevoir des nombreuses critiques sur la vulgarité et la bestialité de son ouvrage. Dans la même année Le manifeste des cinq, lettre ouverte addressé à Zola blâme la cruauté et les obssessions morbides de l'écrivain.

Puis rapidement, certains auteurs comme Huysmans ou Maupassant se détourne du naturalisme jugé stérile.

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