Le Renard Et Le Bouc De La Fontaine

Le Renard et le bouc de La Fontaine

Introduction :

Les fables sont des apologues c’est-à-dire des récits courts, divertissants, qui se concluent par une morale. Les œuvres littéraires se nourrissent de celles qui les ont précédées. Réécrire c’est donner une nouvelle version d’un texte déjà écrit. Les racines de la fable remontent jusqu’à l’Antiquité grecque avec Ésope. La Fontaine s’est donc inspiré de ses prédécesseurs : il s’en est nourri, les a imités en apportant sa touche d’originalité. Jean de La Fontaine publie ses Fables, dans celles-ci, des apologues inspirés d’Esope tirent les leçons de cette observation sociale. La fable 5 du livre III : « Le renard et le bouc » illustre la nécessité de bien examiner les conséquences avant de se lancer dans une aventure.

I/ UN SCHÉMA NARRATIF RIGOUREUX

a)Les animaux piégés au début

La fontaine place les deux animaux ensembles dans le puits. Pour La Fontaine « la soif les obligeait a descendre en un puits ». Le bouc et le renard descendent pour se désaltérer et sont pris au piège ensemble. Or c’est le motif qui chez les fabulistes antiques poussaient le bouc a s’emprisonner avec le renard et paraissait manifester son manque de réflexion. On peut penser que La Fontaine nous propose un Renard encore plus malin que ceux de ses prédécesseurs. Son Renard a été capable d’anticiper l’épreuve de la remontée. C’est conscient du piège qu’il est descendu, en possédant déjà la solution. Le Renard de la fontaine montre son avance en ouvrant lui-même les yeux de sa victime : « que feront-nous compère ? »

b) Récit de la sortie

La Fontaine ne livre qu’un sobre résumé de la sortie. La Fontaine a probablement voulu éviter la répétition de la description de l’escalade de Renard… En tout cas cela met en évidence le discours direct du Renard, aux vers 12 à 14 surtout, qui annonce la sortie qu’il propose de faire.

c) La morale :

..Vers 21 à 23 :

-Le dénouement approche, le présent de narration annonce le coup de théâtre.

-La Fontaine nous rend complice de la farce en nous interpelle... -Morale très brève.

« En toute chose il faut considérer la fin »

II) Des animaux personnifiés

A. La supériorité du renard

-Symbole du mensonge, de la trahison, considéré comme l’animal le plus fourbe des fable de l’antiquité par Aristote -Perspicace -Rusé, à l’imagination fertile, à l’esprit plein de tours

B. L'infériorité du bouc

-Naïf, il suit le Renard comme un mouton

Conclusion :

Cette fable illustre

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