L’art de convaincre
Discours : L’art de convaincre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Septembre 2014 • Discours • 563 Mots (3 Pages) • 1 018 Vues
L’art de convaincre
La thèse. Elle constitue l’idée essentielle défendue par un locuteur dans son texte : on la retrouve soit en introduction, soit en conclusion. Le raisonnement, ou argumentation, peut suivre 2 logiques :
• La déduction : on part d’ une loi générale pour aboutir à un fait particulier. C’ est le type de raisonnement que recoupe le syllogisme. (Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel.)
• L’induction : on part d’ un fait particulier pour aboutir à une loi générale. (Il a eu une bonne note. C’est donc un bon élève.)
• Les arguments. ce sont les raisons exposées par le locuteur pour étayer sa thèse. On peut les classer en 3 catégories :
- L’argument d’autorité : il s’agit d’ une opinion émise par une autorité que l’on peut difficilement contester.
- L’argument ad hominem : on invoque une raison personnelle (vie privée, physique, personnalité) pour attaquer la thèse de l’adversaire.
• Les exemples : ils illustrent les arguments concrètement.
La logique du discours argumentatif
• La thèse rejetée : pour les besoins de son argumentation, le locuteur peut prendre en compte une thèse contraire à la sienne. La thèse du locuteur est ainsi soutenue par opposition.
• La concession : stratégie qui consiste à faire semblant d’accepter la thèse de l’autre pour mieux soutenir la sienne. On peut aisément la repérer grâce à des connecteurs logiques qui indiquent l’opposition ou la concession ("certes, mais, sans doute, pourtant…").
• L’organisation logique : les arguments, reliés entre eux par des connecteurs logiques, peuvent exprimer différents rapports logiques (l’addition, la cause, la conséquence, l’opposition, la concession).
L’éloge et le blâme
• L’éloge. Il constitue le discours par lequel le locuteur cherche à convaincre le lecteur des mérites et des qualités de quelqu’un ou de quelque chose. M. de Balzac était un des premiers parmi les plus grands, un des plus hauts parmi les meilleurs. Ce n’est pas le lieu ici de dire tout ce qu’était cette splendide et souveraine intelligence. (Victor Hugo, Discours prononcé aux funérailles de M. Honoré de Balzac, 1850)
• Le blâme. Au contraire de l’éloge, il constitue le discours où le locuteur cherche à convaincre le lecteur des défauts de quelqu’un ou de quelque chose, en mettant en relief ce qu’il reproche.
L’abbé Dubois était un petit homme maigre, effilé, chafouin, à perruque blonde, à mine de fouine, à physionomie d’esprit, qui était en plein ce qu’un mauvais français appelle un sacre mais qui ne se peut guère exprimer autrement.
(Saint-Simon, Mémoires, 1691-1723)
La polémique et la satire
• Le discours polémique. On reconnaît une argumentation polémique au discours violent du locuteur et au fait qu’il porte sur un sujet qui prête à contestation. On relèvera ainsi un vocabulaire dépréciatif qui disqualifie la
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