La jeune Tarentine, Chénier

FRANÇAIS

La jeune Tarentine, Chénier

vers 1 à 24

1. Le rythme des alexandrins et le chiasme soulignent :

Ces deux premiers vers forment une unité par le chiasme qui les unit/lie : pleurez / oiseaux / oiseaux / pleurez.

Cela crée une impression de tristesse et de malheur. Le poème s’annonce comme une poème élégiaque sur une tonalité triste et malheureuse mais vive grâce à l’utilisation de points d ‘exclamations. Ici, les oiseaux sont des oiseaux de mer mythologiques qui compte pour Thétis, une nymphe marine, qui est la mère d’Achille tué pendant la guerre de Troie.

Le vers 3 annonce l’évocation d’un fait passé du fait que le temps utilisé est du passé composé « elle a vécu ».

2. Les indices du rite des mariages sont «chansons», « flûtes », « cèdre », « robe d’hyménée », «or », « festin » et « parfums ».

Le rite est simple mais agréable que ce soit d’un point de vue visuel avec l’or, la robe, le cèdre ; d’un point de vue auditif avec les chansons, les flûtes ou encore d’un point de vue olfactif avec les parfums.

3. Ce qui produit une rupture au vers 11 est la conjonction de coordination « mais ». le rythme du vers 14 est saccadé. Il est séparé en 3 parties. La première est constitué de « Elle crie », la deuxième de « elle tombe » et la troisième de « elle est au sein des flots ».

vers 25 à 30

La plainte des nymphes commence au vers 27 et elle est introduite dès le vers 24. Au vers 24, on nous présente les différentes nymphes. En effet, il y en a quatre « sortes », les nymphe des bois, des sources et celles de montagnes ainsi que les Néréides, les nymphes marines. Toute sont affectées par la mort de Myrto et sont en deuil. Comme le met en relief le texte au vers 25, « Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil ».

A partir du vers 27, les nymphes s’expriment. Les lamentations s'expriment par 4 négations qui accentuent l'idée de disparition et de mort.

Chacun de ces 4 derniers vers a pour négation « ne...point ».

Cela est accru par l'emploi systématique du passé composé dans ces 4 derniers vers. 4 symboles de la jeunesse joyeuse, confiante en la vie, qui courait au-devant du bonheur et dont l'essor a été brusquement brisé.

La reprise de l'exclamation précédente "Hélas !" résume l'impuissance devant ce qui est irrémédiable et devant le chagrin que cela suscite. En effet, la mort est irréversible.

Le dernier vers « le bandeau d’hymen n’orna point te cheveux » nous indique que jamais Myrto n’aura était mariée car elle est décédée avant.

Avant ça, au vers 17, L'intervention de Thétis émue elle-même, "les yeux en pleurs", rend les derniers hommages à Myrto (élévation et douceur manifestée par les Néréides, des nymphes marines, aux "ordres" de cette dernière).

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