La curiosité du lecteur

-excite la curiosité du lecteur

-Dès l'incipit du roman, le narrateur affirme sa liberté et trouble les repères d’espaces et de temps auxquels le lecteur est habitué

- Jacques le Fataliste apparaît plutôt comme un roman qui se parle au lieu de s’écrire. Diderot fait en effet comme s’il tenait une véritable conversation avec ses lecteurs et crée ainsi une complicité.

-Pas de cadre spacio-temporel.

Calvino : Registre comique et décourage ceux qui n'aiment ni lire et rire

-contemporain, amis avec queneau et oulipien

-UNE VOIX NARRATIVE :Dès le début de ce texte, le lecteur est amené à rapidement se rendre compte de la différence considérable démarquant ce texte d'autres incipits traditionnels: l'auteur n'y aborde nullement la notion d'un cadre spatio-temporel et ne nous donne aucune indication sur des personnages plausibles, ou le déroulement d'une action.

-Excite la curiosité du lecteur.

-D'autre part, le narrateur adopte dans ce texte un point de vue omniscient puisqu'il connaît le nom du livre dont il parle (« le nouveau roman d'Italo Calvino », l.1). De plus, l'auteur essaie de se mettre dans la peau du lecteur en choisissant une manière très originale pour s'accaparer la mentalité de ce dernier: il s'adresse à lui d'abord dans un but informatif (il nous donne par exemple le titre du livre: « Tu vas commencer le nouveau roman d'Italo Calvino », l.1) puis nous parle sur un ton plus convivial (« Détends-toi », l.2) et parvient surtout à rester crédible en employant une quantité significative de pronoms personnels désignant son destinataire: « tu » apparaît six fois, ainsi que « toi » et « te ».

-UN DESTINAIRE DIRECT :Tout au long du texte, l'auteur nous désigne avec un mélange de respect, souci et familiarité: accueillant et attentif aux besoins de son lecteur, Calvino indique comment « bien » lire, en communiquant au lecteur de précieux conseils pour l'aider à se concentrer sur sa lecture (« Détends-toi. Concentre-toi », l.2) et en lui suggérant des positions confortables et variées pour lire (« couché sur le dos », « dans un fauteuil », l.11, « tu peux aussi te mettre la tête en bas, en position de yoga », l.13-14 et « essaie de prévoir dès maintenant tout ce qui peut t'éviter d'interrompre ta lecture », l.27-28) dans un cadre nous étant familier: notre chambre, travaillée et reconstituée dans les moindres détails par le champ lexical d'intérieur (« porte », l.3, « table à thé, bureau, piano, mappemonde », l.25). En nous prodiguant ces précieux conseils, l'auteur nous prépare physiquement et mentalement à la lecture de son livre. 

_L'ENTREE EN LECTURE : À certains moments, le narrateur se confond par ailleurs avec le lecteur, par l'intermédiaire de paroles indirectes à dont l'auteur est à l'origine (« Non, je ne veux pas regarder la télévision », l.5, « Je lis, je ne veux pas être dérangé », l.6). Un autre élément singulier de cette introduction est la figure de style utilisé par l'auteur dans ce texte,

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