La Curée
Rapports de Stage : La Curée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abc123 • 26 Janvier 2013 • 875 Mots (4 Pages) • 742 Vues
Aristide Rougon/Saccard : fils de Pierre et Félicité Rougon, il est le frère cadet de Eugène Rougon, qu’il admire. Déjà apparu dans La Fortune des Rougon, il y joue dans le premier roman de la série des Rougon-Macquart le rôle du journaliste républicain de province. Opportuniste, il change de camp au moment du coup d’État et soutient le parti de ses parents, assistant sans intervenir au meurtre par un gendarme de son cousin, jeune insurgé politique idéaliste. Aristide Rougon change de nom pour Saccard à son arrivée à Paris, en partie pour ne pas compromettre son frère en cas de découverte de ses malversations et, en partie car « il y a de l’argent dans ce nom là ; on dirait que l’on compte les pièces de cent sous1 ». Profondément cupide et fin stratège, son frère lui trouve une place à l’Hôtel de ville, ce qui lui permet de prendre part à la Curée, via des spéculations relatives à la vente d’immeubles et de terrains parisiens à l’occasion de la réalisation des projets d’aménagement du baron Haussmann. De son premier mariage avec Angèle Sicardot, il a deux enfants, Clotilde et Maxime. Après la mort, bienvenue, de son épouse, il se remarie par l’entremise de sa sœur, Mme Sidonie, avec Renée Béraud du Châtel, riche héritière à qui il volera discrètement son argent et ses biens. Devenu une grande fortune de Paris, malgré des risques sérieux de banqueroute, il survit à sa seconde épouse à la fin du roman, plus complice de son fils et du régime que jamais. Il réapparaît par la suite dans L'Argent.
Renée Saccard : née Béraud du Châtel, fille d’un ancien magistrat ayant démissionné après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Alors qu’elle sortait d’un couvent, elle est violée par un homme de quarante ans et tombe enceinte. Elle révèle à son père sa grossesse, mais non son viol, avec la complicité de sa tante. À la recherche d’un homme acceptant de se faire passer pour le père de l’enfant, elle trouve pour jouer ce rôle et l’épouser, via Mme Sidonie, Aristide Saccard. L’enfant ne voit pas le jour, Renée fait une fausse couche, permettant à Aristide de cumuler les avantages dans le monde que constituent une belle épouse, un grand nom, une grande fortune et de belles propriétés sans avoir l’inconvénient de les partager avec un héritier. Personne amorale, ponctuellement dévorée de remords liés à son éducation de grande bourgeoise classique, elle mène une vie de luxe insolent et de succès mondains, cherchant à satisfaire son désir de vices et de plaisirs. À l’arrivée au foyer familial de Maxime, elle le traite comme son enfant, rapidement comme son ami avant de former le projet de le séduire et d’en faire, avec succès, son amant. Lorsque Maxime la quitte pour se marier à Louise et que son mari lui vole ses biens, elle sombre dans le chagrin, le jeu, et finit par mourir d’une méningite.
Maxime Rougon/Saccard : fils de Aristide et Angèle Rougon, il passe les quinze premières années de sa vie à Plassans élevé par sa grand-mère, Félicité Rougon (La Fortune des Rougon). Arrivé à Paris après la mort de sa mère, son physique androgyne et sa malice lui ouvrent les faveurs des hautes bourgeoises parisiennes. Archétype de l’homme-femme, symbole de la décadence de la haute société impériale, il représente également le « petit crevé », fils de parvenu parisien du Second Empire
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