L'intrigue de "L'Etranger" d'Albert Camus
Fiche de lecture : L'intrigue de "L'Etranger" d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mimiiiii • 19 Avril 2015 • Fiche de lecture • 764 Mots (4 Pages) • 5 963 Vues
"L'Etranger" de Albert Camus a été publié en 1942 et est un roman qui reprend les principes fondamentaux de la philosophie camusienne basée principalement sur l'absurde. Ce roman connaît un véritable succès du fait qu'il a été traduit en 40 langues et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par le réalisateur italien Luchino Visconti en 1967
Si vous n'avez ni lu le livre, ni vu le film, vous trouverez ci-joint une fiche de lecture gratuite, autrement dit un résumé détaillé, chapitre par chapitre, du roman de Camus
Alberet Camus se veut avant tout philosophe. Et il a toujours revendiqué "si tu veux être philosophe, alors écris des romans". Le roman est entièrement écris à la première personne du singulier, depuis le regard du narrateur.
La liberté : Il s’agit de toujours partir de la conception spontanée, immédiate que l’on se fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies.
Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile voire impossible de surmonter totalement de sa propre initiative. Dès lors, le sentiment de liberté ne serait-il qu’illusoire ?
2) l’illusion : Il s’agit de saisir l’importance de ce terme à distinguer de l’erreur. L’illusion procède certes de l’erreur en ce qu’elle trompe l’individu, mais elle procède également de la mystification. Qu’est-ce à dire ? Tout individu est responsable de ses erreurs et dispose du pouvoir de les corriger. En revanche, dans l’illusion, qui peut être à la fois individuelle et collective, nous serions victimes d’une puissance trompeuse impossible à vaincre.
La question qui s’impose est donc la suivante : Quel type de désir proprement humain se trouve à la racine d’une illusion ? Ou bien quel besoin l’homme cherche-t-il à satisfaire dans la pérennité d’une illusion ?
B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet : la liberté, la conscience et l’inconscient, le désir.
C) Problématiser le sujet : Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ? L’objectif consistera donc à faire la part de ce qui relève d’une liberté réelle, repérable, de ce qui relève d’un désir infondé de liberté, dans un souci de lucidité et de vérité.
D) Mobiliser des références utilisables :
– Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs.
– Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu.
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