L'ile aux esclaves

Le théâtre du dix-huitième siècle mais la comédie, l'esprit des lumières ou encore comme dans la pièce: « l'île des esclaves »de Marivaux que nous étudierons, la fantaisie de la commedia dell'arte. L'auteur de la pièce est un célèbre dramaturge du siècle, il donnera son nom au procédé théâtral du marivaudage Qui met en scène le déguisement et les mensonges pour parvenir à découvrir la vérité. Dans cette scène paru en 1 725, Marivaux met en scène 2 couples maîtres valets, venu d'athènes qui échouent sur l'île des esclaves ou les protagonistes échangeront leur rôle. Arlequin a pardonné à iphicrate , son maître, ses mauvaises agissements et lui a rendu sa liberté, il invite donc que cléanthis, la 2nde servante à en faire de même. Celles-ci expriment son ressentiment à la suite de cette demande qu'il indigne dans un monologue. Marivaux abordde l'injustice de la condition qui confère des droits à certains mais pas à d'autres et mieux né se permettant de maltraiter les autres. nous répondrons à La question comment l'expression du ressentiment de cléanthis est l'occasion pour Marivaux de remettre en cause la hiérarchie sociale Au bénéfice de nouvelles valeurs en 2 parties. Nous commencerons par étudier l'expression de l'émotion de Cléanthis dans une première partie puis nous étudierons la remise en cause de l'ordre social dans une 2nde partie.

L'expression de la colère de cléanthis est exprimée tout d'abord par la ponctuation , on peut identifier beaucoup de phrases exclamative: « fi ! » ou « allez ! » ( l. 4 à 7) et de phrases interrogatives, notamment Beaucoup de questions rhétorique: « que faut-il être, s'il vous plaît ? Riche? Non. »(l. 8) cette ponctuation exprimé son indignation. Le rythme des phrases est très rapide virgule la ponctuation notamment accélère le rythme, symbole de la colère. Ensuite le vocabulaire est familier, comme en témoigne la comparaison : « qui nous regarde comme des vers de terre « ligne 3, la colère lui fait oublier ses manières. Pour finir l'utilisation du champ lexical de la souffrance que lui ont infligé les maîtres explique la colère: « offensé, maltraité, accablé « ligne 15.

la remise en cause de l'ordre social est exprimée par des antithèses, créant une opposition entre la richesse et là bonté : «riche « , « noble « ou « grand seigneur « s'oppose à « coeur bon « , « vertu « et « raison « lignes 8 et 10. Cléanthis reproche à la classe dominante de mépriser ceux qui leur sont inférieurs par la richesse alors que non pour seul mérite d'être née riche.

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