L'homme Qui Rit

Victor Hugo, célèbre écrivain, poète, homme politique est considéré comme l’une des plus importante figure du XIXe siècle. C’est un écrivain engagé qui a plaidé la cause des Misérables non seulement dans le roman qui porte son nom, mais aussi dans L’Homme qui rit. Dans ce passage, Victor Hugo fait prononcer par un aristocrate qui s’adresse à la chambre des Lords, un discours qui dénonce avec éloquence la misère du peuple. Nous étudierons tout d’abord, la manière dont il s’exprime, destiné à convaincre un auditoire et ensuite nous verrons quelle est l’image que le personnage donne à la société.

Gwynplaine s’exprime à l’impératif, il cite : « silence », « écouter », « méditer » ; « tenez ». Il veut capter l’attention de tous les gens présent. Il veut surprendre. Ses phrases sont l’appel à chacun de leur conscience, il cite : « si vous saviez ce qui ce passe aucun de vous n’oserait être heureux ». Il essaye de faire prendre conscience sur la misère du peuple. Dans son discours, on peut noter la répétition du verbe « savoir ». Il cite : « si vous saviez.. » ; « savez-vous ? » il révèle l’ignorance de son oratoire. Le discours révèle notamment des phrases exclamatives. Il emploi : « savez-vous cela ? » ; »qui est à Newcastle-on-Tyne ? » ; »Savez-vous ce que les pêcheurs hareng de Harlech mangent de l’herbe ? ». Il veut vraiment impliquer son publique et s’adresse directement à eux. Il devient urgent et veut capter et surprendre et leur faire prendre conscience de cette misère qu’ils ne connaissent pas. Son discours est convaincant. Ces phrases sont remplies de champs lexicaux sur la faiblesse. Il emploie : « un homme enchainé et nu avec des pierres sur le ventre » ; «expirer dans la torture » ; « des lépreux traqués… » ; « on creuse des trous dans la terre pour y coucher. ». Il met en scène la faiblesse. Il veut les toucher et par la faiblesse et la misère. Son art oratoire est penché sur la sensibilité, il veut toucher surprendre pour capter l’attention du public. Son discours est convainquant. Il tient à informer, montrer la situation de la société par son discours. Pour cela, il met en avant un tableau des misères de la société. On remarque un champ lexical de la monstruosité et de la misère. Il cite : « il y a dans les mines des hommes qui mangent du charbon pour s’emplir l’estomac et tromper la faim ». Il veut montrer que puisqu’il y a les mines, il devrait y avoir des mineurs suffisamment payés pour vivre de leur travail. Il met en avant la famine. Le champ lexical de la pauvreté et aussi présent. Il emploi : « les fabriques de draperies sont fermées dans tout le Lancashire. Chômage partout ». ; « Savez-vous que les pécheurs de hareng mangent de l’herbe quand la pêche manque ». Il met en avant le manque de travail et donc de salaire pour vivre comme il faut. C’est une société où règnent la misère et la famine. Mais il ne souligne pas que cela. On note les champs lexicaux de la torture. Il emploi: « enchaîné nu avec des pierres », « lépreux traqués auxquels on tire des coups de fusils ». La torture et l’immoralité y sont présentes. Il n’y a aucun respect pour le genre humain. C’est une société injuste. Il souligne ces misères et les dénonce. On remarque d’ailleurs une anaphore. Il cite : « vous augmentez la pauvreté des pauvres pour augmenter la richesse

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