L'enfance Dans Zazie Dans Le Metro

Comment le thème de l'enfance vous paraît-il présenté dans le roman ou dans le film ?

L’un des thèmes majeurs dans Zazie dans le métro est l’enfance, autant dans le livre que dans le film. Queneau exprime une réelle remise en cause de l’enfance dans son œuvre, Louis Malle suivra également cette direction. Zazie est une enfant doté d’une grande maturité pour son jeune age qui exprime ses désirs sans aucune gène. Dans une première partie nous verrons une réelle inversion des rôles parents enfants, puis dans une seconde partie, nous observerons une réelle remise en cause de l’enfance à travers le personnage éponyme Zazie.

Le roman nous présente un monde inversé et confus ou les adultes ont des comportements infantiles (Gabriel boit de la grenadine, chapitre 11, « Gabriel vidant sa 5ème grenadine »), tandis que Zazie, jeune adolescente de 12 ans va s’avérer d’une grande maturité, avec une lucidité étonnante ! Cette précocité peut même devenir dérangeante à certains passages. Queneau va s’amuser à inverser le rôle de l’enfant et de l’adulte notamment au moment ou ils redescendent tous deux de la tour Eiffel , Charles fuie devant Zazie qui l’impressionne , et Gabriel justifieras sa par « tu lui as dit des trucs qu’il comprenait pas . Des trucs pas de son age «. Lecteurs, ici, nous sommes assez surpris devant la puissance de caractère de Zazie. La veuve Mouaque dans le chapitre 12 prie même Zazie d’être « compréhensive avec les grandes personnes « , Quelques chapitre plus loin la veuve Mouaque va révéler une fois de plus son coté très enfantin , en demandant de la compagnie à Zazie , « je me sens si seule , si seule » , dans le film on accentue davantage sur le visage de la veuve Mouaque qui parait pathétique , son comportement est purement infantile , sa voix change quand elle parle d’amour . Nous avons d’ailleurs un gros plan sur le visage hilare de Zazie qui illustre d’ailleurs la couverte de nombreuses éditions du livre de Queneau, ce sourire représente bien le triomphe de Zazie enchantée de la situation qu’elle tire à son avantage. Gabriel vas également se comporter comme une enfant quand il Sali sa trousse avec la grenadine, et qu’il se met à pleurnicher comme une enfant qui fait un caprice et qui veut attirer l’attention. Cependant c’est elle qui va devenir violente un moment avec Gabriel en le pinçant très fort dans le chapitre 9 « elle le pinça de nouveau sévèrement » , ce qui suscite une réaction indignée de la part de la veuve Mouaque « il ne faut pas brutaliser comme ça les grandes personnes ».

. Elle lui échappe sans cesse en se moquant ouvertement de lui. Zazie elle est décisionnaire et revendique une certaine autonomie, elle ne montre jamais de la faiblesse.

Cependant on à l’impression que Zazie se fait rattraper sur son age à la fin du roman et vas se révéler plus infantile qu’auparavant. La fatigue vas l’empêcher de d’être maîtresse de la situation comme à son habitude au long du roman et du film. « Dépassée par les événements, accablée par la somnolence, elle essayait de trouver une attitude à la fois adéquate à la situations et à la dignité de sa personne, mais n’y parvenait point. «

Elle va s’évanouir devant l’assassinat effroyable de la veuve Mouaque . Elle va également s’endormir dans les bras de son oncle pendant la traversée du métro, accablée de tous ses événements difficile à vivre pour une si jeune enfant.

Cette ambivalence entre son coté très mature, et l’enfant rattrapé par son age vas perdurer jusqu’a la fin du roman et du film puisque son dernier mot sera « j’ai vieilli «. Vieillir ici çà une connotation qui tend vers la mort, puisqu’elle n’a pas grandi mais vieilli, cela annonce la candeur perdue de Zazie.

Ensuite, dans une seconde partie,

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